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vendredi 13 septembre 2013

Julio Iglesias et Dalida : leurs chansons utilisées comme instruments de torture sous Pinochet !

Billet d'humeur journalistique :


"...... je savais bien que la musique pouvait faire des dégâts !!!"




Info Gentside
Julio Iglesias et Dalida : leurs chansons utilisées comme instruments de torture sous Pinochet !
Sous la dictature de Pinochet, les détenus politiques étaient torturées sans pitié... à base de musiques populaires diffusées en boucle et à plein volume. C'est ce que nous révèle une étude britannique publiée à l'occasion du 40ème anniversaire de son coup d'Etat.
On mésestime souvent la capacité des chansons populaires à nous faire craquer par force de redondance. Pas les tortionnaires chiliens. Diverses musiques - dont les chansons de Julio Iglesias et Dalida - étaient utilisées comme des instruments de torture sous le régime tyrannique de Augusto Pinochet pour faire craquer psychologiquement les détenus. Une étude britannique, publiée à l'occasion du 40ème anniversaire du coup d'Etat, nous révèle notamment comment "Gigi l'amoroso" terrorisait les prisonniers. Playlist : "Torture & Discothèque" . Parmi les morceaux employés en guise de supplice, nous retrouvons également la bande originale du film de Stanley Kubrick Orange Mécanique ou encore la chanson "My Sweet Lord" de George Harisson. "Jouées à plein volume pendant des journées entières, des chansons à l'origine populaires ont été utilisées pour infliger des dommages psychologiques et physiques" affirme Katia Chornik, chercheuse à l'Université de Manchester. Un centre de torture dans la rue d'Iran était carrément appelé "la discothèque" par les agents. Un ancien détenu raconte d'ailleurs comment ses geôliers avaient l'habitude de fredonner "Gigi l'Amoroso" de Dalida avant de les emmener à l'interrogatoire et de les torturer avec la même musique en fond sonore. Ce dernier témoigne pour l'AFP : "La musique était présente 24 heures sur 24. Ils allumaient la radio et passaient tout ce qui était à la mode (...) ils mettaient de la musique militaire pour nous faire marcher au pas et ils nous obligeaient à chanter. " La musique, oui la musique, je le sais sera la clé...S'appuyant sur le témoignages de prisonniers et d'un membre des services secrets chiliens sous Pinochet, dont la dictature a fait plus de 3 200 morts, 38 000 torturés et des centaines de disparus, cette étude nous révèle un autre effet inattendu de ces quelques musiques populaires. En effet, "la musique a rapproché les prisonniers car elle était un moyen pour eux de faire face à leurs terribles souffrances. Mais elle a aussi valeur de témoignage. Beaucoup de prisonniers n'avaient plus d'existence officielle et étaient voués à disparaître sans laisser de trace. Les chansons étaient une manière de rappeler qui ils étaient et en quoi ils croyaient", conclut le Dr Chornik.              

P.

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