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jeudi 13 octobre 2016

Les créatures à poils et à plumes à la cour de France

Billet littéraire :


" ... c'est amusant comme angle d'analyse historique !!!!"




Info L'Express
Les créatures à poils et à plumes à la cour de France
Un essai riche en anecdotes sur le rôle des animaux à la cour de France.
C'est parfois en observant les bêtes qu'on en apprend le plus sur l'homme. Tel est le credo de Joan Pieragnoli avec son surprenant essai La Cour de France et ses animaux. L'historien analyse en effet la présence et le rôle des créatures à poils et à plumes dans le cercle royal, en se concentrant sur les XVIe et XVIIe siècles.
Cette période riche en changements déleste ainsi les animaux de leurs propriétés mythologiques et instaure des hiérarchies, y compris au sein d'une même espèce. Ainsi, il n'y a guère de rapports entre la vie des chiens "de force", chargés d'attaquer les gros animaux, et celle des "petits chiens enrubannés", chéris par Louis XIII et Richelieu. Les ménageries vont alors pulluler, accueillant aussi bien des grands fauves que des autruches.
Un rôle diplomatique
La présence, à la cour, d'animaux exotiques venus des colonies comme les perroquets ou les singes, permet aussi au monarque d'affirmer son pouvoir sur la noblesse. Mais ces créatures ont aussi une fonction diplomatique, lorsqu'elles sont offertes à une puissance étrangère.

Par ailleurs, Joan Pieragnoli décortique la codification et l'aménagement de l'espace pour les besoins des chasses royales, la gestion du gibier et revient sur des charges essentielles comme celles de "grand veneur de France" ou de "grand fauconnier". Histoire de rappeler que l'homme est, à plus d'un titre, un animal politique.

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