XIX° siècle
· 22 Octobre 1811 : Franz Liszt, compositeur hongrois († 31 juillet 1886).
Franz Liszt (Liszt Ferenc en hongrois) est un compositeur, transcripteur et pianiste virtuose hongrois né le 22 octobre 1811 à Doborján1 (Empire d'Autriche) et mort le 31 juillet 1886 à Bayreuth (Allemagne). Liszt est le père de la technique pianistique moderne et du récital. Avec lui naissent l'impressionnisme au piano, le piano orchestral — Mazeppa, la quatrième Étude d'exécution transcendante — et le piano littéraire — les Années de pèlerinage. Innovateur et promoteur de l'« œuvre d'art de l'avenir » (la « musique de l'avenir » étant une invention des journalistes de l'époque) Liszt influença et soutint plusieurs figures majeures du XIXe siècle musical : Richard Wagner, Hector Berlioz, Camille Saint-Saëns, Bedřich Smetana, Edvard Grieg et Alexandre Borodine. Aussi féconde que diverse, son œuvre a inspiré plusieurs courants majeurs de la musique moderne, qu'il s'agisse de l'impressionnisme, de la renaissance du folklore, de la musique de film ou du dodécaphonisme sériel. Toutes les sources s'accordent pour faire de Liszt un des plus grands pianistes de son temps. Malheureusement, il n'existe aucun enregistrement pour pouvoir en juger. Néanmoins, plusieurs indications nous permettent de nous faire une idée de ses capacités de virtuose. D'abord sur le plan purement technique, Liszt possède une main d'une taille peu commune qui lui permet d'atteindre la douzième. Son professeur, Czerny, était, et demeure, le maître incontesté pour ce qui est de la vélocité et de l'agilité pianistique. C'est sur le plan intellectuel que la supériorité de Liszt est la plus visible. Il exécute ainsi quantité de prouesses telles que l'interprétation d'œuvres non encore déchiffrées (une sonate de Moscheles à dix ans, le concerto pour piano de Grieg à soixante), ou l'improvisation sur des thèmes donnés par le public (concert de 1847 à Kiev). Ensuite, il est à remarquer que nombre de ses œuvres requièrent de grandes facultés intellectuelles pour pouvoir être jouées correctement. En témoigne ce commentaire sur les transcriptions de Schubert : « Dans ces lieder la difficulté n'est pas seulement digitale. Elle est aussi intellectuelle. Le chant, situé dans la partie médiane […] passe constamment d'une main à l'autre, et contraint le pianiste à une gymnastique mentale assez éprouvante, et dont sont incapables, plus simplement, la grande majorité des interprètes actuels. »
La réflexion du jour
"…une main hors norme en taille en a fait un pianiste hors norme ….!!!
P.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire