" .... c'est incroyable d'avoir érigé ce temple, à 6 600 kilomètres du lieu du drame, les indiens nous montrent le chemin ...merci à eux...."
Info Huffington Post
Ce temple indien à l'architecture parisienne rend hommage aux victimes des attentats du 13 novembre
Il a été construit en l’honneur de l’esprit de résilience du peuple français.
Dès que l'on entre dans le pandal (temple provisoire) érigé dans l'enceinte de l'ensemble religieux du Matrimandir de Delhi, à l'occasion des festivités annuelles de la Durga Puja, une des principales fêtes des hindouistes, on accède à un autre monde. Entourée de ses quatre enfants, la déesse Durga lance un regard noir au Mahishasura, le démon-buffle qu'elle vient de vaincre. Sauf qu'elle est... au Palais Garnier, à 6600 kilomètres de là.
Après la série d'attentats qui ont fait 130 morts et plus de 400 blessés à Paris le 13 novembre 2015, le comité de la Durga Puja du Matrimandir, connu pour l'inventivité de ses décorations, a décidé de rendre hommage à "l'esprit de résilience du peuple français", à l'occasion du 50e anniversaire du festival.
"A l'heure où l'humanité, confrontée à la menace du terrorisme, traverse une période trouble de son histoire, nous avons souhaité dédier ce festival à la paix dans le monde", explique Debashis Saha, secrétaire général de l'association.
Avec l'aimable autorisation de l'association de la Durga Puja du Matrimandir
"En dépit de ces attentats, qui visaient à déstabiliser le monde occidental, la France ne s'est pas découragée, et la vie a rapidement repris ses droits. C'est un message fort: le monde merveilleux qui est le nôtre ne peut pas être anéanti par des crétins", ajoute-t-il.
Clin d'œil à l'architecture parisienne, les deux entrées du pandal de New Delhi évoquent les arcs de Triomphe construits en hommage aux martyrs de la Révolution française et des guerres napoléoniennes.
Avec l'aimable autorisation de l'association de la Durga Puja du Matrimandir
L'intérieur du pandal a été conçu comme une réplique du grand foyer du Palais Garnier, avec des fresques semblables à celles du peintre Paul-Jacques-Aimé Baudry, des sculptures et des chandeliers richement décorés sous la coupole. Des éléments de la grande salle – avec ses dorures et ses rideaux de velours rouge – ornent les murs du temple.
La construction de cette réplique a nécessité deux mois de travaux, poursuit Saha. Le comité a fait appel à des artisans locaux pour reproduire la salle à partir de photos de l'opéra parisien.
Découvrez ci-dessous d'autres photos du pandal:
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