Clin d'oeil à Carnet d'émotion parfumée.

Clin d'oeil à Carnet d'émotions parfumées .... on respire à fond!



lundi 25 janvier 2016

25 Janv - Organes

La naissance du jour : 



XVe siècle

·        25 janvier 1477 : Anne de Bretagne, reine de France (†  9 janvier 1514).



Anne de Bretagne, née le 25 ou 26 janvier 1477 à Nantes et morte le 9 janvier 1514 (à 36 ans) à Blois, est duchesse de Bretagne et comtesse de Montfort (1488-1514) et d'Étampes (1512-1514) et, par ses mariages, archiduchesse d'Autriche, reine de Germanie (1490-1491), puis de France (1491-1498), puis de nouveau reine de France (1499-1514) et reine de Naples (1501-1503) et duchesse de Milan (1499-1500) et (1500-1512).La reine est un enjeu central dans les luttes d’influence qui aboutissent après sa mort à l’union de la Bretagne à la France en 1532. La noblesse bretonne, voulant préserver ses privilèges comme ses prérogatives, s'évertue alors à prouver par l'intermédiaire de l'historiographie régionale que sa dernière duchesse a résisté à cette annexion. Anne de Bretagne reste depuis lors dans la mémoire bretonne un personnage soucieux de défendre le duché face à l'appétit du royaume de France. Parallèlement, elle est élevée dans la mémoire nationale comme un symbole de paix et de concorde dans le royaume de France dont elle en a été sacrée la mère. Le destin posthume d'Anne de Bretagne est composé d'images déformées par son histoire façonnée par les calculs politiques et les jeux de propagande. D'où la nécessité de séparer l'historiographie du mythe Anne de Bretagne de l'imaginaire collectif breton qui fait régulièrement appel à cette référence culturelle dans des supports publicitaires, des spectacles et manifestations folkloriques, et de dépasser la vision antagoniste des historiens bretons qui poursuivent avec ce personnage une mythification de leur passé et une historiographie nationale voulant forger le mythe d'une nation française une et indivisible.                                                                                            Usée par les nombreuses maternités et les fausses couches, atteinte de la gravelle, elle meurt le 9 janvier 1514 vers six heures du matin au château de Blois, après avoir dicté par testament la partition de son corps (dilaceratio corporis, « division du corps » en cœur, entrailles et ossements) avec des sépultures multiples, privilège de la dynastie capétienne. Elle permet ainsi la multiplication des cérémonies (funérailles du corps, la plus importante et funérailles du cœur) et des lieux (tombeau de corps et de cœur).La reine Anne de Bretagne est inhumée dans la nécropole royale de la basilique de Saint-Denis. Ses funérailles sont d’une ampleur exceptionnelle : elles durent quarante jours, et inspirent toutes les funérailles royales jusqu’au XVIIIe siècle. À cette occasion, le héraut d'armes de Bretagne Pierre Choque prononce pour la première fois le cri funèbre : « La reine est morte ! la reine est morte ! la reine est morte ! ». Selon sa volonté, son cœur a été placé dans un écrin (ou reliquaire) en or rehaussé d’émail (cette boîte en or étant enfermée dans une autre boîte en plomb puis une autre en fer) puis transporté à Nantes en grande pompe pour être déposé, le 19 mars 1514, en la chapelle des Carmes, dans un coffre à la tête du tombeau de François II de Bretagne qu’elle a fait réaliser pour ses parents et transféré plus tard à la cathédrale Saint-Pierre de Nantes.



La réflexion du jour 


"…aujourd’hui on fait la même chose, avant de mourir on donne ses organes mais la grosse différence c’est pour qu’ils survivent et non qu’ils soient dans un écrin...!!!!"






P.

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