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samedi 9 novembre 2013

La beauté, un critère de placement dans les restaurants Costes?

Billet d'humeur journalistique :

"... beau, pas beau, beau, pas beau
comme quoi l'habit fait encore le moine !"



Info L'Express
La beauté, un critère de placement dans les restaurants Costes?
Selon Le Canard Enchaîné, les hôtesses d'accueil du groupe Costes auraient pour consigne de placer les "beaux" aux meilleurs tables et les "pas beaux" dans les coins de la salle de restaurant.
Une affaire de goût. Selon Le Canard Enchaîné du 6 novembre, les restaurants du groupe Costes appliqueraient des critères esthétiques pour placer les clients. En somme, si vous êtes "beau", vous obtenez une bonne table. Sinon, direction les recoins de la salle.
L'hebdomadaire a interrogé deux ex-serveuses du Georges, situé au dernier étage du Centre Pompidou. Selon elles, des critères physiques seraient non seulement appliqués aux embauches ("A moins de 1,70 mètre, sans un physique de mannequin et passé 30 ans, inutile de postuler") mais aussi aux clients -hors célébrités-, classés en "beaux" et "pas beaux". La première catégorie aurait droit aux places "bien en vue", alors que la seconde serait "expédiée dans les coins de salle, où on les voit le moins possible".
La beauté, un critère subjectif
Quid des réservations téléphoniques? Les deux jeunes femmes assurent qu'un "code" existerait. Pour éviter un placement malheureux, les hôtesses lanceraient un "Nous allons faire ce que nous pouvons, mais nous ne pouvons vous assurer que...". Et à l'arrivée du client, un "pas beau" aurait droit à "une mine désolée mais gentille" affirmant que les plus belles tables "sont réservées".
Critique facile ou partie émergée de l'iceberg? Contactée, la maison Costes n'a pas souhaité nous faire de commentaires sur cet article. Dans Le Figaro du 8 novembre, le critique gastronomique François Simon tempère la charge et la recentre sur l'ensemble des restaurants branchés. "On classe dans tous les sens: les équipes de foot, les avocats du barreau et les cliniques capillaires, écrit-il. L'univers du restaurant fonctionne aussi dans cette continuité. Surtout à Paris. L'effet de loupe souligne constamment les inégalités. Mais on joue avec elles. (...) Un restaurant, surtout lorsqu'il est à la mode, est comme un théâtre avec ses codes et son jeu. (...) Il faut époustoufler, en jeter." Et de rappeler que "la beauté est un élément hautement fluctuant". En tout cas, si vous voulez connaître votre cote de beauté, vous savez dans quels établissements aller...

P.

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