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mardi 31 janvier 2012

Enquête sur les slogans des hommes politiques

Billet d'humeur journalistique :

"...les hommes politiques au même régime que les savonnettes ? "


Info JMMorandini
Enquête sur les slogans des hommes politiques.
De "La force tranquille" à "Ensemble tout devient possible", les slogans des campagnes présidentielles ont marqué leur époque et sont entrés dans l'histoire, surtout s'ils ont accompagné la marche triomphale d'un homme vers l'Elysée.
Candidat des espoirs de la gauche, François Mitterrand veut incarner en 1981 "la Force tranquille", promesse qui barre son affiche reproduisant un village et son église romane. "C'était l'antithèse des chars soviétique à Paris que redoutait la droite", analyse Sergio Coronado, aujourd'hui en charge de la campagne d'Eva Joly.
En face, Valéry Giscard d'Estaing proclame qu'"Il faut un président à la France"... mot d'ordre curieux pour un homme qui exerçait cette fonction depuis sept ans. C'est dans les années 80 que les "communicants" commencent à exercer leur emprise sur la politique.
Venus de la pub, la fabrique des slogans est leur exercice de prédilection.
Père de la "Force tranquille" en 1981, Jacques Séguéla récidive en 1988 avec la "Génération Mitterrand", et sa "France Unie", prélude à la politique d'ouverture du gouvernement Rocard en 1988.
En 1995, les humoristes s'invitent dans le débat, et le slogan officiel de Jacques Chirac -"la France pour tous"- est parasité par le vibrant "Mangez des pommes" des Guignols de l'infos (un pommier symbolisait la campagne du maire de Paris). En 2002, le petit jeu semble un peu tourner en rond ("La France en grand, la France ensemble", pour Jacques Chirac, "Présider autrement une France plus juste", selon Lionel Jospin, "Une force pour la France", revendique Jean-Marie Le Pen...) C'est l'époque où Olivier Besancenot fait irruption avec un cri de ralliement qui fait l'admiration des professionnels de la com' par sa brièveté, sa force et sa précision: "Nos vies valent plus que leur profit". Un "haka" politique tellement puissant que le facteur de Neuilly l'utilise pour ses deux campagnes, en 2002 et 2007.
En 2007, Nicolas Sarkozy se fait élire sur un slogan ("Ensemble tout devient possible") et une priorité ("Travailler plus pour gagner plus"), face à Ségolène Royal qui veut donner corps à la "France présidente". "Un bon slogan doit avoir du sens, donner des perspectives, s'adresser aux gens, et ressembler au candidat", résume Marielle de Sarnez, qui compte à son actif plusieurs campagnes, de VGE à François Bayrou... Qui fera un jour aussi bien que Barak Obama en 2008, avec son "Yes, we can"?

P.

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