" ...une limousine vaut bien ce prix là ...!!!"
Info Le Figaro
La vache la plus chère d'Europe a été vendue 23.500 euros
L'animal a été vendu lors de la troisième édition des Journées des vaches limousines à Limoges. Au total, plus de 67 bovins ont été achetés pour un total de près de 450.000 euros. Des fonds dont bénéficieront les éleveurs de la région.
Pour leur troisième édition, les Journées de la vache Limousine, qui ont eu lieu lundi 24 octobre sur la place de la République à Limoges, ont battu tous les records. «Nous avons vendu 67 vaches limousines, au prix moyen de 6700 euros chacune, contre 6000 euros l'an dernier», se félicite Bernard Léguille, président du groupe de négoce abattage et transformation de viandes, Plainemaison Beauvallet, à l'origine de cette manifestation. «Une limousine de 1050 kilos a même été vendue 23.500 euros, du jamais vu en Europe», ajoute le responsable.
Une somme qui ramène le prix au kilo à 22,38 euros, soit presque dix fois plus que le prix moyen actuel de la vache en fin de lactation, autour de 2,50 euros. Le précédent record européen datait de 2013, avec 20.100 euros déboursés pour une vache vendue au Salon de l'agriculture de Paris.
448.500 euros pour 50 éleveurs
Agé de 5 ans, l'animal comme tous ses autres concurrents, provenait d'un élevage de la région, celui de Jean-Jacques Bros, de Neuville, en Corrèze. «Ce sont des années d'efforts qui sont valorisées aujourd'hui. C'est le résultat de plusieurs générations de travail. C'est la vache la plus chère du pays. C'est exceptionnel», a réagi l'éleveur auprès de France 3 Limousin.
C'est la boucherie traditionnelle, la Limousine, située à Bonnac-la-Côte, en Haute-Vienne, qui a acheté cette bête pour la revendre à ses clients. «C'est de la folie mais c'est un plaisir de me dire que je vais vendre de la bonne viande à mes clients. Je la voulais et je l'ai eue. C'était prévu. J'ai cassé la tirelire», ajoute l'heureux acquéreur, Denis Hutin.
La deuxième vache la mieux cotée, une bête âgée de 4 ans et pesant 1010 kilos, a été vendue à un boucher du Super U de Noisy-le-Roy dans les Yvelines au prix de 16.800 euros, soit 16,63 euros le kilo. «Le total de la vente, soit 448.950 euros, a profité aux 50 éleveurs de la région. C'est une manière de leur venir en aide, de valoriser leur travail au moment où ils connaissent des difficultés économiques», commente Bernard Léguille. Une démarche qui ressemble, dans l'esprit, aux ventes aux enchères des vins du vignoble des Hospices de Beaune en Côte-d'Or, dont les fonds récoltés sont destinés à l'hôpital de la ville.
Amoureux de la limousine
Charolais d'origine, baigné dans le monde de l'élevage depuis sa plus tendre enfance, Bernard Léguille est amoureux de la vache limousine. Une race qui ne comptait plus que 300.000 mères dans les années 1950 contre 900.000 aujourd'hui. «C'est une race rustique, qui met facilement bas et qui a de fortes qualités d'adaptation, décrit-il. Elle produit peu de gras et dispose d'une finesse de viande incomparable.»
Avec l'aide des travaux de l'INRA et l'Institut de l'élevage, le groupe Plainemaison Beauvallet va lancer sa propre marque «Or rouge» en janvier prochain. «Cela sera la garantie d'une viande d'exception, tendre, avec un goût persillé et une couleur rouge vif, commente Bernard Léguille. Nous voulons apporter cette qualité au client final pour valoriser au mieux le travail des éleveurs.»
Une somme qui ramène le prix au kilo à 22,38 euros, soit presque dix fois plus que le prix moyen actuel de la vache en fin de lactation, autour de 2,50 euros. Le précédent record européen datait de 2013, avec 20.100 euros déboursés pour une vache vendue au Salon de l'agriculture de Paris.
448.500 euros pour 50 éleveurs
Agé de 5 ans, l'animal comme tous ses autres concurrents, provenait d'un élevage de la région, celui de Jean-Jacques Bros, de Neuville, en Corrèze. «Ce sont des années d'efforts qui sont valorisées aujourd'hui. C'est le résultat de plusieurs générations de travail. C'est la vache la plus chère du pays. C'est exceptionnel», a réagi l'éleveur auprès de France 3 Limousin.
C'est la boucherie traditionnelle, la Limousine, située à Bonnac-la-Côte, en Haute-Vienne, qui a acheté cette bête pour la revendre à ses clients. «C'est de la folie mais c'est un plaisir de me dire que je vais vendre de la bonne viande à mes clients. Je la voulais et je l'ai eue. C'était prévu. J'ai cassé la tirelire», ajoute l'heureux acquéreur, Denis Hutin.
La deuxième vache la mieux cotée, une bête âgée de 4 ans et pesant 1010 kilos, a été vendue à un boucher du Super U de Noisy-le-Roy dans les Yvelines au prix de 16.800 euros, soit 16,63 euros le kilo. «Le total de la vente, soit 448.950 euros, a profité aux 50 éleveurs de la région. C'est une manière de leur venir en aide, de valoriser leur travail au moment où ils connaissent des difficultés économiques», commente Bernard Léguille. Une démarche qui ressemble, dans l'esprit, aux ventes aux enchères des vins du vignoble des Hospices de Beaune en Côte-d'Or, dont les fonds récoltés sont destinés à l'hôpital de la ville.
Amoureux de la limousine
Charolais d'origine, baigné dans le monde de l'élevage depuis sa plus tendre enfance, Bernard Léguille est amoureux de la vache limousine. Une race qui ne comptait plus que 300.000 mères dans les années 1950 contre 900.000 aujourd'hui. «C'est une race rustique, qui met facilement bas et qui a de fortes qualités d'adaptation, décrit-il. Elle produit peu de gras et dispose d'une finesse de viande incomparable.»
Avec l'aide des travaux de l'INRA et l'Institut de l'élevage, le groupe Plainemaison Beauvallet va lancer sa propre marque «Or rouge» en janvier prochain. «Cela sera la garantie d'une viande d'exception, tendre, avec un goût persillé et une couleur rouge vif, commente Bernard Léguille. Nous voulons apporter cette qualité au client final pour valoriser au mieux le travail des éleveurs.»
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