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samedi 25 mai 2013

Souris, lézards et escargots russes rentrent de l'espace

Billet d'humeur journalistique :

" ... il est dure d'être chien dans l'espace ... et dire que maintenant la prochaine étape, c'est l'homme, alors bon courage ....!"



Info Voilà
Souris, lézards et escargots russes rentrent de l'espace
Une capsule spatiale russe avec à son bord souris, lézards et autres escargots, est revenue sur Terre dimanche après un mois dans l'espace pour des expériences scientifiques en vue d'un vol vers Mars.
La capsule Bion-M, freinée par un parachute, a atterri en douceur dans la région d'Orenbourg, à 1.200 kilomètres au sud-est de Moscou, ont annoncé les autorités spatiales russes.

A bord se trouvaient 45 souris, 8 gerbilles de Mongolie, 15 lézards, 20 escargots et d'autres organismes vivants, qui étaient placés dans des compartiments séparés et sous surveillance vidéo permanente.
"C'est la première fois que des animaux ont été envoyés seuls dans l'espace pour une si longue période", a déclaré à la télévision publique Rossia Vladimir Sytchov, de l'Institut des problèmes biomédicaux en charge du programme.
Il a estimé que l'expérience avait été globalement réussie.
Cependant, a indiqué ce scientifique à l'agence Interfax, tous les animaux n'ont pas survécu
"Tous les lézards sont vivants. Nous avons récupéré (vivantes) moins de la moitié des souris. Malheureusement nous avons perdu toutes les gerbilles (petit rongeur des déserts, ndlr) à cause d'un problème technique", a-t-il indiqué.
Tous les autres organismes envoyés dans l'espace sont vivants au retour, a indiqué le scientifique après avoir atterri à Moscou, où les résultats vont être analysés.
L'objectif principal de l'expérience était d'étudier les conséquences du séjour dans l'espace sur les organismes vivants
"Il s'agit de déterminer à quel point notre organisme s'adapte aux conditions de l'apesanteur et de comprendre ce qu'il faut faire pour assurer la survie lors de vols au long cours", avait indiqué avant le départ le directeur du programme au Centre spatial russe, Valéri Abrachkine.
Le CNES (Centre d'études spatiales français), partenaire de ce programme franco-russe, a estimé dimanche que "ce projet permettra de franchir une étape supplémentaire et décisive dans l'adaptation de l'homme à l'apesanteur".
Une autre expérience a consisté à placer sur la face externe de l'appareil spatial des plaques de basalte contenant des spores bactériennes, afin d'étudier l'hypothèse de l'arrivée de la vie sur Terre depuis l'espace, selon Interfax.
Les rongeurs étaient identifiés par une puce électronique implantée sous la peau. D'autres souris du même groupe, restées à terre, permettront des comparaisons sur l'évolution des tissus, du système nerveux et du squelette.
Il y avait également à bord des oeufs de poisson, des micro-organismes, des graines et des plantes, pour étudier également les effets de l'apesanteur sur leur évolution.
Une expérience similaire avait été menée en 2007, avec l'envoi dans l'espace pour 12 jours de gerbilles, tritons, lézards, escargots, chenilles, cocons et cafards, a indiqué Interfax.
Les Russes avaient déjà auparavant utilisé des animaux pour préparer les vols spatiaux humains. Ainsi des singes avaient passé du temps dans l'espace pour préparer les missions humaines à bord de la station soviétique Mir puis de la station spatiale internationale (ISS).
La première expérience soviétique de ce type avait été le vol de la chienne Laïka en 1957, qui avait précédé le premier vol spatial d'un homme, Iouri Gagarine, en 1961.
La chienne était morte au bout de quelques heures dans l'espace.
Les Russes visent depuis longtemps le voyage vers Mars, et comptent démarrer en 2030 l'installation sur la Lune d'une base intermédiaire sur la route de la planète rouge.
Les récents problèmes du programme spatial russe, y compris l'échec l'an dernier de l'envoi d'un appareil vers une des lunes de Mars, pourraient toutefois menacer ou retarder ces projets.
Dans le cadre du programme franco-russe, un autre vol est prévu l'an prochain, a indiqué à l'AFP Guillemette Gauquelin-Koch, responsable des sciences de la vie aux CNES.

P.

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