" ... bravo PAB, le bosse sur 800 mètres .."
Info L'Equipe
Pierre-Ambroise Bosse : «Une course de warrior!»
Pierre-Ambroise Bosse est devenu, mardi soir à Londres, champion du monde du 800m. Le Français a fait une course de «guerrier» pour aller chercher l'or sur le double tour de piste.
«Expliquez-nous comment vous réussi à piéger tous vos adversaires. C'était prévu ?
C'était une course de warrior ! Je me suis senti comme un petit garçon qui voulait son jouet. Je n'avais rien à perdre, et quand j'ai dépassé tout le monde aux 500 mètres, je me suis mis à leur place. Qu'est-ce qu'ils ressentent à ce moment là ? Je pense qu'ils morflent. Et ça me plait ! C'est la première fois que j'ai cette sensation, comme si je voulais faire mal aux autres. Je me suis senti comme un guerrier et ça m'a plu. Pendant 750 mètres j'étais lucide, et quand j'ai compris que j'allais gagner, bien avant la fin de ligne droite, c'était bizarre, très bizarre ! Il y a eu un voile devant moi, et je n'étais plus moi-même. C'est pour ça que j'ai eu l'impression de me réveiller ensuite. Voilà ! Après la ligne, je n'y croyais pas vraiment, je pensais même devoir me pincer pour prendre conscience de la réalité. Bon, 200 m plus tard, j'étais en train de vomir, donc c'était bien un 800 m !
C'était une course de warrior ! Je me suis senti comme un petit garçon qui voulait son jouet. Je n'avais rien à perdre, et quand j'ai dépassé tout le monde aux 500 mètres, je me suis mis à leur place. Qu'est-ce qu'ils ressentent à ce moment là ? Je pense qu'ils morflent. Et ça me plait ! C'est la première fois que j'ai cette sensation, comme si je voulais faire mal aux autres. Je me suis senti comme un guerrier et ça m'a plu. Pendant 750 mètres j'étais lucide, et quand j'ai compris que j'allais gagner, bien avant la fin de ligne droite, c'était bizarre, très bizarre ! Il y a eu un voile devant moi, et je n'étais plus moi-même. C'est pour ça que j'ai eu l'impression de me réveiller ensuite. Voilà ! Après la ligne, je n'y croyais pas vraiment, je pensais même devoir me pincer pour prendre conscience de la réalité. Bon, 200 m plus tard, j'étais en train de vomir, donc c'était bien un 800 m !
C'est lui le bosse !
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