Clin d'oeil à Carnet d'émotion parfumée.

Clin d'oeil à Carnet d'émotions parfumées .... on respire à fond!



mercredi 12 juin 2013

Quinté du 11 Juin STOPPE

Billet d'humeur journalistique :


" ......un tracteur qui immobilise 16 pur sang, décidément c'est bien le moteur qui fait la loi!!!"





Info Paris Turf
Quinté neutralisé - On a frôlé le drame
Les jockeys stoppant net, après un tour de course, leur monture devant les stalles de départ immobilisées sur la piste, c'est l'image surréaliste qui a terni l'évènement du jour au Petit-Port.
Merci Adrien ! Tous les jockeys sont unanimes. Seul, Adrien Fouassier a entendu, à mi-ligne opposée, un léger bruit émanant de la sirène qui avait été déclenchée des tribunes et annonçant la neutralisation de la course. “Sinon, on fonce tous dans le mur, lâche Christophe Soumillon. On aurait pu être prévenu plus tôt qu'il y avait un problème. Il n'y avait personne sur la piste pour nous alerter. Heureusement que nous, très pros, avions les yeux grand ouverts”. Pour sa part, le jockey d'Alain Couétil estime avoir eu de la chance : “Si le terrain avait été moins souple, donc l'allure plus rapide, on n'aurait jamais pu arrêter nos partenaires à temps, sur cinquante mètres”. “Il y aurait eu de la casse”, est persuadé Théo Bachelot. Quant à Charles Nora, qui conduisait les opérations avec Il Duomo, il n'a pas compris tout de suite ce qu'il se passait : “J'ai mis quelques secondes avant de réaliser, d'autant que les boîtes ne sont pas perceptibles tout de suite, étant installées à la sortie du tournant. Quand on commet une erreur, nous jockeys, nous sommes sanctionnés. Qui va payer ici  ? Qui sont les responsables?” Le fait qu'aucun accident grave n'ait été déploré relève du miracle.
Panne électronique
Alors, pourquoi les stalles n'ont pas été déplacées ? Après avoir pensé à une défaillance humaine où les hommes de pistes auraient oublié de les retirer (le départ des 1.100 mètres et 3.100 mètres se situant au même endroit), c'est bien l'incident mécanique qui a été officiellement évoqué.Yannick Meunier, le starter, est revenu sur les circonstances : “Le cadran informatique s'est mis en sécurité. Le chauffeur du tracteur ne pouvait plus actionner les vitesses. Jusqu'au bout, on a tenté quelque chose. Mais, il était trop tard quand les commandes ont à nouveau fonctionné ”. Michel Bodiguel, le président de la Société de Nantes, était lui aussi affecté par cet incident sans précédent : “Le tracteur est récent. Nous avons été piégés par l'électronique”. L'entraîneur Alain Couétil regrettait “cette mauvaise publicité pour la province”. De son côté, Henri-Alex Pantall invoquait l'enjeu financier : “C'est un manque à gagner pour l'Institution”. Plus de neuf millions d'euros avaient été misés sur cette épreuve qui, finalement, n'a pas été recourue. Son report en fin de réunion, avant les deux courses d'obstacle, avait été un instant envisagé, mais “le quota de chevaux déclarés était insuffisant”, a précisé Olivier de Malherbe, commissaire.
 
 
P.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire