" ..... c'est pas parce que certains pays inventent des idées à la c.. qu'il faut les copier!!!!
alors on voit des reportages animaliers où l'on fait tout pour rendre la liberté aux animaux sauvages du type gazelles, éléphants ou kangourous et de l'autre côté on va caresser des bêtes qui ne vous ont rien demandé - surtout quand on sait combien un chat est indépendant !!!"
Info Voilà
Bientôt
un "bar à chats" à Paris, les défenseurs des animaux s'inquiètent.
Siroter un thé, un café, ou déguster une tarte
en caressant un chat : une Parisienne veut ouvrir un salon de thé peuplé de
chats, à Paris, "pour le bien être des clients", à l'image des Neko cafés
japonais, un projet qui inquiète les défenseurs des bêtes.
Margaux Gandelon, amoureuse des chats qui revendique les
bienfaits du ronron sur la santé humaine, veut ouvrir son "bar à chats" en
septembre 2013.Les professionnels animaliers s'accordent à dire que le stress, l'insomnie ou l'anxiété peuvent aussi se soigner ponctuellement sans médicament grâce au ronronnement du chat.
Jean-Yves Gauchet, vétérinaire à Toulouse, qui revendique la
paternité en France de la "ronron thérapie", assurait récemment à l'AFP que le
ronronnement "apaise" et agit comme "un médicament saneffet secondaire".
"Le chat est un éternel bébé qui aime se faire cajoler et ne
demande qu'à jouer et dans certains cas il comble un manque affectif pour ceux
qui n'ont pas d'enfant", ajoutait-il.
"J'ai toutes les autorisations et grâce à mes associés et au
crowdfunding, un site de participation financière collective sur le web, j'ai
réuni les 40.000 euros nécessaires", explique la jeune femme de 26 ans qui veut
loger ses chats dans le Marais.
"Ce sera un e ndroit zen et convivial. Les clients pourront
caresser les animaux en buvant un thé ou un café ou bien en dégustant une
tarte", dit-elle.
Claire Bentolila, comportementaliste animalier, trouve "cette
idée géniale".
"Le chat est un anti-stress, il fait baisser la tension
artérielle et nous ramène à l'instant présent", estime-t-elle. "Si on respecte
sa nature indépendante et qu'il peut partir quand il en a envie, tout devrait
bien se passer".
Des matous de la SPA
Margaux Gandelon , en quête d'un local, dit qu'elle réservera une
salle de repos à ses "greffiers" (chats en vieil argot).
Une fois dans ses locaux, elle compte adopter une dizaine de
matous, "des laissés-pour-compte à la SPA pour leur donner une seconde
chance".
Mais aujourd'hui, la SPA dit "avoir donné uniquement son soutien
moral dans l'attente de l'ouverture du café".
"On est neutre. On attend de voir si le café ouvre. Alors, on ira
voir si les chats seront bien installés avant de céder les bêtes de nos
refuges", commente Oriane Vatin, porte-parole de la SPA.
La porteuse du projet martèle que "les chats seront avant tout
chez eux et qu'elle respectera leur indépendance".
"Ils viendront se faire caresser uniquement s'ils en ont envie.
Pas question comme au Japon de réserver un chat une heure pour le cajoler !"
Plus réservé, Christophe Marie, de la Fondation Bardot,
"n'apprécie guère que l'animal soit relégué au rang de d'objet".
"Ce qui me gêne dans la démarche c'est que l'animal soit relégué
au rang de peluche. Les chats n'ont pas forcément envie d'être tripotés par les
clients d'un bar", estime-t-il. "La Fondation Brigitte Bardot ne souhaite pas
voir ce genre d'initiative se multiplier."
Reha Hutin, présidente de la Fondation 30 millions d'amis,
s'interroge aussi sur le bien-être animal : "qui s'occupera des chats et dans
quelles conditions en dehors des heures d'ouverture de l'établissement ?"
Il reste deux mois à la jeune femme amoureuse des chats pour
apporter des réponses et rassurer les défenseurs des bêtes.
P.
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