Billet d'humeur journalistique :
".... incroyable que l'on puisse comme çà couper une télévision publique, c'est vraiment une parole en moins pour s'exprimer... contre le gouvernement !
C'est le dernier souffle d'une démocratie!!!"
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En Grèce, la télévision publique ERT a été coupée par le gouvernement !
Mardi soir vers 23h (22h en France), la population Grecque a pu s'apercevoir que leurs écrans de télévision étaient devenus noirs. En cause, l'arrêt intempestif de toute diffusion des programmes de la télévision publique par le Gouvernement.
En pleine crise économique, la Grèce a de nouveau enduré un coup dur avec l'arrêt immédiat de toute diffusion des chaînes de la télévision publique ERT. C'est mardi soir vers 23h (22h en France) que les Grecs ont aperçu que leurs écrans de télévision étaient devenus noirs comme nous le montre la vidéo.
"Tout ceci prend fin maintenant"
La cause de cette coupure est une mauvaise gestion de ce service public. L'ERT représente "un cas d'absence exceptionnel de transparence et de dépenses incroyables. Et tout ceci prend fin maintenant" a expliqué Simos Kedikoglou, porte-parole du Gouvernement Grec, relayé par Le Parisien. Ces derniers mois, le service public a été à la tête de nombreuses grèves protestant contre le plan de restructuration du gouvernement concernant la réduction des salariés. Ces derniers, au nombre de 2 656, recevront une compensation et pourront même postuler pour des emplois dans la nouvelle structure, a expliqué Simos Kedikoglou à l'AFP.
Les Grecs n'ont cependant pas été pris de cours puisque cette coupure avait été annoncée par le même porte-parole du gouvernement mardi après-midi "La diffusion d'ERT s'arrêtera après la fin des programmes ce soir" avait-il déclaré à la presse. Cependant, cette décision n'a pas été adoptée par tout le Gouvernement grec. Mais cet arrêt de la diffusion des programmes a provoqué une véritable scission au sein de la coalition gouvernementale. En effet, deux des trois partis de la coalition dirigée par le Premier ministre conservateur Antonis Samaras n'étaient pas en accord avec cette décision, explique Le Figaro.
"Cela ne ressemble plus à une démocratie"
Dans la lignée de ces deux partis, ce sont des centaines de personnes qui ont afflué autour du siège de la télévision publique, dans la banlieue nord d’Athènes. "C’est illégal. Le gouvernement a arrêté l’émetteur principal. Cela ne ressembla plus à une démocratie" a protesté Panayotis Kalfayanis, président du principal syndicat des salariés de la télévision. "ERT appartient au peuple grec… c’est le seul média indépendant et la seule voix publique, qui doit rester dans le domaine public […] nous condamnons cette décision soudaine" a ajouté le syndicat GSEE dans un communiqué. De son côté, Pantelis Gonos, un journaliste de la rédaction, a indiqué que "le gouvernement […] a choqué tout le monde en annonçant la suspension de la télévision. Tous les écrans vont être noirs et personne ne sait quand elle rouvrira".
P.
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