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dimanche 7 mai 2017

6 aliments si dangereux que vous pourriez mourir en les mangeant

Billet d'humeur journalistique :

" ... beaucoup de mets asiatiques, nos amis asiatiques aiment jouer avec le feu...!!!" 







Info Daily Geek
6 aliments si dangereux que vous pourriez mourir en les mangeant

Voyager, c’est non seulement découvrir les paysages, les coutumes et l’histoire d’un pays mais aussi sa cuisine. Chaque région du monde ayant sa spécialité, barouder permet d’améliorer ses connaissances en matière de nourriture tout en éduquant son palais à de nouveaux mets. Néanmoins, la tâche se complexifie lorsqu’un plat met en danger celui qui le goûte : poissons, épices ou fruits peuvent, s’ils ne sont pas bien préparés, détériorer votre santé. C’est le cas des 6 plats que nous présentons aujourd’hui.

LE FUGU

fugu-sashimi
À la fois craint et adulé, le fugu a une drôle de réputation : son goût en fait l’un des mets les plus fins de la cuisine japonaise mais il est aussi capable, en quelques heures, de venir à bout de celui qui le consomme. En effet, seulement 4 à 6 heures lui sont nécessaires pour paralyser un gourmand avec la tétrodotoxine, une neurotoxine présente dans sa peau, ses intestins, son foie et ses ovaires.
FUGU-poisson
Si sa dangerosité est reconnue de tous et puisque son redoutable poison fut le responsable de véritables hécatombes, pourquoi prendre le risque de le consommer ? Son goût évidemment ! La qualité, sa saveur et sa finesse en ont fait une véritable star de la culture japonaise : poèmes et contes l’ont glorifié, procurant une image romantique à ce met capable de délecter avant d’asphyxier.
Comme l’histoire l’a souvent démontré, les capacités mortelles de ce poisson n’ont rien de négligeables : de 1886 à 1979, plus de 70 personnes mourraient chaque année après s’en être régalées et l’année 1958 aura même connu un funeste record avec 289 intoxications dont 176 décès. L’hécatombe a permis d’éveiller les consciences et de bousculer les hautes sphères de l’État : le fugu est dorénavant au centre d’une organisation importante, d’une réglementation stricte encadrant sa pêche et sa préparation.
fugu-chefAinsi, pour cuisiner du fugu dans l’archipel, un chef doit passer un diplôme d’état. Cette licence, affichée à la vue de tous dans les restaurants japonais, atteste de la capacité du cuisinier à retirer toutes les parties dangereuses du poisson tueur et donc, ses toxines dont l’emplacement varie d’un organe à l’autre selon les espèces. On prend soin de séparer rapidement les viscères de la chair avant d’immédiatement se débarrasser des déchets, destinés à être éliminés chimiquement. 38 espèces de fugu se partagent les eaux des régions japonaises et 22 sont consommables à condition d’être minutieusement préparées.
Une fois cuisiné, le Fugu devient inoffensif et se transforme en délice se dégustant à toutes les sauces : en sashimi, en salade, cuit à la vapeur ou grillé, il s’adapte à tous les goûts. Quand ses fines tranches de chair sont servies à table, ses nageoires sont conservées et destinées à l’élaboration de saké. Il s’agit d’un trésor culinaire nippon adoré par les citoyens de l’archipel : chaque année, ils consomment près de 3 millions de tonnes de ce poisson qui participe à l’activité de tout un secteur économique.


LES PALOURDES DE SANG

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La palourde de sang, qui tient son nom de la couleur donnée par l’hémoglobine qu’elle contient, est un aliment chinois des plus dangereux pour la santé. Cette espèce de mollusque que l’on trouve vers la côte est de l’Afrique du sud, en Australie ou encore dans le Nord du Japon est particulièrement prisée en Chine. cette palourde pullule de virus et de bactéries : Hépatite A, Hépatite E, typhoïde ou dysenterie sont quelques-uns des dangers transportés par le mollusque. On comprend donc difficilement comment un tel animal peut-être consommé.

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La palourde de sang est pourtant un pan important de la culture culinaire asiatique : en Chine, elle est généralement rapidement bouillie avant d’être consommée ce qui participe, en partie, à la disparition des bactéries toxiques qui la composent. Néanmoins et malgré les fausses idées répandues dans la population du pays, la rapidité de sa cuisson ne permet pas de supprimer l’ensemble des éléments nocifs.
Évidemment et par le danger qu’elle représente, la palourde de sang connaît de nombreuses restrictions : il est notamment interdit d’importer ces mollusques de la Chine vers les États-Unis. On peut aisément comprendre ces mesures quand 300 000 personnes ont été infectées par les bactéries qu’elle transporte en 1988. A l’époque, 31 personnes sont mortes et on estime à environ 15 % le taux d’individus la consommant à être infectées par l’Hépatite A.

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En conséquence, des nombreux scandales et catastrophes sanitaires liés à sa consommation, le mollusque fut interdit à Shangaï par l’administration de la nourriture et des drogues. Malgré tout, de nombreux contrebandiers sont arrêtés chaque année et les services chinois de contrôle continuent de punir des restaurateurs vendant et servant des palourdes interdites. Aujourd’hui encore, la palourde de sang du pays est considérée dangereuse mais sa cousine japonaise ainsi que celles cultivées sainement dans le reste du monde peuvent être mangées sans risque, si elles sont préparées correctement.

LE SANNAKJI

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Si vous avez la chance de visiter la Corée et de goûter ses spécialités culinaires, profitez- en pour tester le célèbre Sannakji. Attention toutefois, sa consommation peut très vite tourner à la catastrophe. Ce plat, destiné aux plus audacieux, se compose de petits morceaux de pieuvre assaisonnés de sésame. Là où le Sannakji surprend, c’est qu’il cuisiné et servi en très peu de temps : la pieuvre, encore en vie lorsqu’elle est découpée, se tortille dans l’assiette au moment de la dégustation.


octopus

Dans les faits, le Sannakji n’a rien de dangereux : une fois dans l’estomac, il se digère naturellement sans causer de problème à celui qui l’a mangé. C’est au moment d’avaler l’animal que sa consommation pose problème. En effet, il faut prêter une attention toute particulière à la manière d’ingérer les petits morceaux car les ventouses présentes sur les bras continuent de se fixer une fois dans la bouche et dans la gorge, risquant d’étouffer celui qui s’en régale.
Chaque année, environ 6 personnes meurent de la sorte en Corée du Sud, c’est la raison pour laquelle il faut prendre toutes les précautions nécessaires avant de goûter cette spécialité. Proposés à la vente dans des restaurants ou dans les marchés de poisson, les bras de pieuvres peuvent êtres ingérés sous la surveillance et sur les conseils de restaurateurs ou de pêcheurs. Ils recommandent alors de bien mâcher l’aliment tout en buvant énormément d’eau pour éviter aux ventouses de s’accrocher.


L’AKI

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Supposément introduit en Jamaïque en 1778, l’Aki (ou akée) est un arbre d’une douzaine de mètres cultivé pour son fruit délicieux. Doté d’une texture douce souvent comparée au beurre et d’un goût semblable à celui de la noisette, le fruit séduit chaque année des milliers de personnes. S’il peut être consommé seul, il est est aussi bouilli dans du lait et peut-être mangé en accompagnement de plats de viandes ou de poisson.

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Là où le bât blesse c’est que, cueilli trop tôt, il devient extrêmement nocif pour la santé. En effet, le fruit doit être consommé mûr au risque de créer des effets toxiques provoquant d’importants vomissements, de l’hypoglycémie, des douleurs abdominales, des convulsions, des pertes de conscience et, dans les cas les plus graves, la mort.
Malgré tout, il rencontre un franc succès auprès des Jamaïcains, Haïtiens, Ivoiriens, Togolais et Burkinabés mais la prévention le concernant n’empêche pas le recensement de nombreux cas d’intoxication chaque année. Les premiers cas de maladie furent décrits en 1975 et de 1980 à 1991, 271 accidents liés à la toxicité du fruit ont été notifiés à l’administration jamaïcaine.

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Depuis, plus d’une trentaine d’intoxications ont été observées sur l’île caribéenne. Les autres pays adeptes du fruit ne sont pas épargnés : le Burkina Faso a vu 29 décès liés à sa consommation durant le début de l’année 1998 et en 2001, 38 enfants en sont morts.
Le nombre ahurissant de décès des suites de cette intoxication est dû à la rapidité des effets : de 2 à 48 heures suffisent pour que l’ingestion soit suivie de mort. Pour éviter de tomber malade, mieux vaut de se renseigner sur le fruit de l’aki : à maturité complète, il s’ouvre naturellement et là encore, tout n’y est pas comestible. La peau et les graines doivent être séparées et seule, la partie jaune peut être mangée ou cuisinée.

LE FESIKH

fesikh
L’Egypte aussi à son lot de spécialités culinaires et parmi elles, le Fesikh, un plat traditionnel à base de poisson. Consommé durant le Cham El Nessie, la fête du
printemps héritée des Pharaons, il est essentiellement composé de mulet fermenté salé et séché. La recette de ce plat traditionnel se transmet de génération en génération et nécessite de suivre un processus précis : après avoir été fermenté et abondamment salé, le plat doit être cuit durant un minimum de 10 minutes à forte température. Le Fesikh fait pleinement partie de la culture du pays et de la célébration du printemps et est donc, chaque année, cuisiné par de nombreuses familles. Le plat parfumé est un incontournable de la saison et se savoure avec des oignons crus, de la laitue et du pain.

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Malheureusement, chaque année la célébration est entachée par des intoxications alimentaires, en cause : le non-respect de la recette. En effet, lorsque le poisson n’est pas correctement salé ou cuit, les toxines qui s’y sont développées ne disparaissent pas. De plus, de nombreux cuisiniers récupèrent des poissons flottants sur la surface de la mer, morts au soleil depuis quelques temps. Face à l’important nombre d’empoisonnements détectées au printemps, le gouvernement renouvelle fréquemment ses conseils et mesures de sécurité quant à la dégustation du plat traditionnel : en 2015, le ministère égyptien de la santé déconseillait même à ses citoyens de consommer du Fesikh.
Un gourmand imprudent ressentira les effets de l’intoxication 12 heures après avoir consommé un plat contaminé : la vue baisse, les muscles s’affaiblissent et la déglutitions deviennent difficiles. Surviennent alors des difficultés respiratoires et dans les cas les plus graves, la mort. Évidemment et au même titre que les plats présentés précédemment, il est possible de profiter d’un Fesikh délicieux à condition qu’il soit préparé dans les bonnes conditions.

LA CERVELLE DE SINGE


© FlickR / miheco
© FlickR / miheco
En voilà une curieuse recette. Si l’envie vous prend de tester cette spécialité asiatique, sachez qu’il faut avoir le cœur bien accroché. La coutume veut que les invités se regroupent autour d’une table au centre de laquelle se trouve un singe, décalotté et vidé de sa cervelle. Celle-ci est disposée à côté du singe et est traditionnellement mangée crue, accompagnée d’huile et de condiments.

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Selon les coutumes appliquées, la cervelle peut être soustraite au singe alors que ce dernier est encore vivant au moment du prélèvement. Si vous parvenez à dépasser l’aspect et le déroulement de la préparation du repas, peut-être devriez-vous vous arrêter là. En effet, la consommation de la cervelle crue peut avoir de graves conséquences sur votre santé. En effet, cela peut causer des troubles effrayants et notamment une variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob.

Il existe de nombreuses spécialités culinaires qui vont demanderont d’avoir le cœur bien accroché. Garder l’esprit ouvert, c’est aussi ne pas reculer devant l’inconnu et s’essayer aux cultures de pays que vous visiter. Néanmoins, rien ne vous empêche d’expérimenter de manière réfléchie et dans les meilleures conditions : se renseigner sur les pratiques et s’assurer de la qualité et la sûreté de ce que vous ingérez vous permettra de profiter au mieux de votre voyage !

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