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dimanche 20 juillet 2014

Sang chaud ou sang froid pour les dinosaures ? Ni l'un, ni l'autre

Billet d'humeur journalistique :


" .... une énigme résolue vieille d'avant la venue des hommes, il faut quand même le faire !!!"



Info Metro
Sang chaud ou sang froid pour les dinosaures ? Ni l'un, ni l'autre
On en découvre toujours un peu plus sur les ancêtres des animaux d'aujourd'hui. Un biologiste américain affirme que les dinosaures avaient une température sanguine variable en fonction de l'environnement.
Ni le sang chaud, ni le sang froid. Longtemps associés aux reptiles (à sang froid), les dinosaures auraient eu un métabolisme finalement assez différent. Selon John Grady, un biologique de l'université du nouveau Mexique à Albuquerque (Etats-Unis), il existe une troisième voie, connue des scientifiques car propre à des animaux comme le thon, la plupart des requins actuels ou encore les tortues luths, a-t-il expliqué dans un article paru dans la revue Science le 13 juin.
Ces créatures ne sont ni "ectothermes" (sang froid, ou plus exactement chauffé par la température ambiante), ni endothermes (sang chaud, chauffé de l'intérieur avec un thermostat interne). Elles sont mésothermes, c'est-à-dire qu'elles brûlent de l'énergie de l'intérieur afin de réguler leur température. Elles sont donc capables d'élever leur température interne mais la font varier en fonction de l'environnement, contrairement aux mammifères qui ont une température constante. Le thon, par exemple, maintient sa température 20 °C au-dessus de la température de l'eau dans laquelle il évolue. Seule exception : quand il plonge en profondeur et nage dans des eaux très froides. Dans ce cas, la température de son sang peut lui aussi chuter.
Une troisième voie moins gourmande en énergie

Pour parvenir à ces conclusions, John Grady et son équipe ont analysé le rythme de croissance de 381 espèces, dont 21 dinosaures (tyrannosaure, apatosaure…). Ils ont mis cela en parallèle avec le métabolisme des animaux pour en tirer des conclusions sur les dinosaures, dont on possède bien moins de données, par définition. Jusqu'à présent, les scientifiques estimaient que plus un animal dépense d’énergie, plus rapide est sa croissance et plus grande est sa taille.
Une théorie mise à mal par l'étude de John Grady. Et une solution à un mystère : si les dinosaures les plus grands, comme le Tyrannosaurus rex, avaient eu le "sang chaud", il leur aurait fallu consommer d'énormes quantités de nourriture pour maintenir leur température. Avec cette hypothèse d'animaux mésothermes, le coût énergétique aurait été moindre, malgré des tailles imposantes. Quant à la disparition des dinosaures, la théorie privilégiée est encore et toujours la même : une menace venue de l'espace.

P.

 

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