" ...... comme quoi même des épines peuvent servir ! "
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Bientôt des piqûres moins douloureuses grâce au porc-épic.
Selon des chercheurs américains, les épines du porc-épic d'Amérique du Nord pénètrent la peau deux fois plus facilement que l'aiguille d'une seringue. Une particularité dont l'on pourrait s'inspirer à des fins médicales.
Après le serpent et son venin, c'est au tour du porc-épic et de ses impressionnantes épines de servir la science. Des chercheurs de la Harvard Medical School à Boston se sont intéressés à l'Erethizon dorsatum, une espèce de porcs-épics uniquement présente en Amérique du Nord.
L'animal possède pas moins de 30 000 épines avec une particularité unique qui a attiré leur attention. Les épines en question auraient en effet une capacité de pénétration dans les tissus beaucoup plus facile que celles des autres porcs-épics ou encore des seringues hypodermiques.
Des coupures plus nettes
En procédant à des tests sur de la peau de cochon et des muscles de poulet, les chercheurs ont constaté qu'il fallait une force deux fois moins importante pour atteindre une même profondeur de peau avec cette épine plutôt qu'à l'aide d'une seringue en acier.
Dans leur étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), les chercheurs expliquent que cette facilité à transpercer la peau serait due à la présence de piquots microscopiques aux extrémités de chaque aiguille: ils facilitent leur insertion en coupant plus nettement les tissus.
Des pistes médicales
En outre, ces mêmes piquots empêchent à l'inverse toute extraction d'une aiguille de la peau : ils agissent comme un hameçon en se bloquant contre le tissu. Une caractéristique qui pourrait être exploitée dans un futur proche afin de fabriquer du matériel médical.
Il serait par exemple possible de créer des aiguilles moins douloureuses puisqu'elles pénétreraient plus facilement dans la peau sans laisser de déchirures grossières. De même, ces mini échardes pourraient inspirer des pansements avec un système d'accroche différent pour remplacer la colle parfois toxique, voire des points de suture.
En procédant à des tests sur de la peau de cochon et des muscles de poulet, les chercheurs ont constaté qu'il fallait une force deux fois moins importante pour atteindre une même profondeur de peau avec cette épine plutôt qu'à l'aide d'une seringue en acier.
Dans leur étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), les chercheurs expliquent que cette facilité à transpercer la peau serait due à la présence de piquots microscopiques aux extrémités de chaque aiguille: ils facilitent leur insertion en coupant plus nettement les tissus.
Des pistes médicales
En outre, ces mêmes piquots empêchent à l'inverse toute extraction d'une aiguille de la peau : ils agissent comme un hameçon en se bloquant contre le tissu. Une caractéristique qui pourrait être exploitée dans un futur proche afin de fabriquer du matériel médical.
Il serait par exemple possible de créer des aiguilles moins douloureuses puisqu'elles pénétreraient plus facilement dans la peau sans laisser de déchirures grossières. De même, ces mini échardes pourraient inspirer des pansements avec un système d'accroche différent pour remplacer la colle parfois toxique, voire des points de suture.
P.
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