· 11 Mai : Tours
du Silence
Pour ne pas souiller le sol, les défunts parsis ne sont pas inhumés mais exposés dans des tours du silence de façon à être décharnés par les vautours.
Une tour du silence ou dakma est une structure circulaire, utilisée pour les rites funéraires des zoroastriens. urant l'Antiquité, les Perses croyaient en un dieu suprême et immatériel : Ahura Mazda. Au-dessous de lui, Ormuzd (le Bien, la lumière et la Vie) et Ahriman (le Mal, les ténèbres et la Mort) se disputent les hommes. Lorsqu'un homme meurt, son âme est immortelle et trois jours après sa mort, elle est emportée par le vent au lieu du jugement, sur le pont de Chinvat. Les actes du défunt sont pesés dans la balance des trois juges. Absoute, l'âme gagne la lumière et le bonheur éternel ; condamnée, elle tombe dans le gouffre des ténèbres et de la douleur ; si le bien et le mal s'équilibrent, l'âme reste dans la demeure des poids égaux. Les cadavres étaient considérés par les Perses comme des objets impurs qu'on ne pouvait mettre en terre, jeter au feu ou à l'eau sans souiller un de ces trois éléments. Seul le cadavre du roi était divin et avait donc droit à un tombeau. Les autres corps étaient enduits de cire avant d'être enterrés ou, plus souvent, étaient exposés dans de larges tours ouvertes, les tours du silence, pour y être dévorés par les oiseaux de proie (funérailles célestes). Quand il ne reste plus que les os, ceux-ci sont alors rassemblés dans un ossuaire central.
La réflexion du jour
" … une tour du silence, en effet les morts ont besoin de silence pour affronter cette nouvelle étape…!!!"
P.
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