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vendredi 24 mars 2017

Haute-Savoie: La statue de la Vierge va (vraiment) devoir partir

Billet d'humeur journalistique :


" ...peut-elle revenir comme une apparition???...!!"



Info 20 Minutes
Haute-Savoie: La statue de la Vierge va (vraiment) devoir partir
Le tribunal administratif de Grenoble ordonne, sous peine d’astreinte, le déménagement d’une statue de la Vierge financée par la commune de Publier (Haute-Savoie)…
Le maire a presque tout essayé, mais cette fois il devrait obtempérer. Le tribunal administratif de Grenoble a, pour la deuxième fois, ordonné le déplacement d’une statue de la Vierge Marie (la mère de Jésus pour les chrétiens), installée depuis 2011 dans un parc communal à Publier (Haute-Savoie).
La décision fait suite à un jugement similaire, rendu en janvier 2015, mais que le maire divers-gauche, Gaston Lacroix, avait choisi d’ignorer faute « d’injonction des services de l’État ». Cette fois le tribunal, dans son jugement en date du 24 novembre, menace la commune d’une astreinte de 100 euros par jour si la statue n’est pas retirée du domaine public communal sous trois mois.
Il aura même tenté de céder le terrain communal
« Je suis un élu républicain, garant de la laïcité. On va trouver un terrain privé », a réagi le maire auprès de l’agence AFP. La statue en marbre, portant l’inscription « Notre dame du Léman veille sur tes enfants », avait été installée dans un parc de la commune en août 2011, sans débat au conseil municipal. Elle avait été acquise aux frais de la commune de Publier, 6.500 habitants, pour un coût de 23.700 euros.
Cette décision, jugée « contraire aux principes de laïcité », avait poussé l’un des habitants, ainsi qu’un représentant de la Fédération de la Libre-Pensée, à porter l’affaire en justice.
Reconnaissant à l’époque avoir « un peu flirté avec la loi de 1905 » sur la séparation des biens de l’Église et de l’État, le maire l’avait cédée à une association religieuse locale. Mais, pour ne pas bouger la statue, tout en la retirant du domaine public, l’édile a tenté de vendre la parcelle de 36m² où elle était installée. Peine perdue : le projet de vente du terrain avait, lui aussi, été retoqué par le tribunal administratif de Grenoble. Dura lex, sed lex.

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