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jeudi 9 mars 2017

4 inventions majeures qui n’étaient pas terribles avant que quelqu’un ne décide de les améliorer

Billet d'humeur journalistique :


"... pour inventer la capsule, il a fallu aussi inventer l'objet pour l'ouvrir, l’ouvre-bouteille, cela fait double invention ....!!!"







Info Daily Geek
4 inventions majeures qui n’étaient pas terribles avant que quelqu’un ne décide de les améliorer

Si la société utilise quotidiennement les objets les plus pratiques ou agréables qu’elle a pu inventer, certains d’entre eux ont connu des débuts bien moins reluisants. En voici 4.

La capsule de bière
Dessin de 1849 d’une bouteille de bière à bouchon
Si les bouteilles de bière ont contribué à propager la consommation de cette boisson alcoolisée au XIXe siècle – il y avait près de 2200 petites brasseries aux Etats-Unis en 1890 -, ce type de contenant devait à l’époque être fermé par un bouchon, comme les bouteilles de vin. Un mode de conditionnement très peu pratique puisque cela compliquait l’ouverture des bouteilles, forçait les amateurs de bière à la consommer rapidement et rendait le breuvage facilement renversable.
Plus tard, ces bouchons furent remplacés par des systèmes plus faciles à utiliser : des bouchons de caoutchouc fixés avec une attache métallique, mais qui restaient encore peu évident à manier. Sans parler du cout de fabrication et d’assemblage de ce deux types de fermeture, qui était alors conséquent.



La grande avancée technique vint en 1893 d’un inventeur nommé William Painter. Il développa un dispositif d’étanchéité de bouteille et une machine permettant la fabrication des capsules qu’on connait désormais. L’année suivante, il inventa le complément de sa première trouvaille : l’ouvre-bouteille.
Par la suite, l’invention pris tout de même du temps à rencontrer le large succès qu’elle connait désormais et sa réussite fut ralenti par la Panique de 1893 – un krach financier qui entraina les Etats-Unis dans la crise – et il fallu une décennie supplémentaire avant que 25% des embouteilleurs américains n’utilisent les capsules, faisant, par la même occasion, la fortune de Painter.

La boite de conserve
Usine de boite de conserve en 1870
L’étain a été inventé en 1810 et s’est affirmé comme une invention majeure pour le stockage des aliments. Le Français Nicolas Appert avait ainsi découvert que le chauffage de bocaux en verre scellés permettant de conserver la nourriture stérile. Dès lors, peu de temps après, le britannique Peter Durand eut l’idée d’utiliser l’étain, moins couteux et plus léger que le verre (même si certains attribuent l’invention au Français Philippe de Girard).
L’ouverture des boites de conserve, en revanche, s’avéra d’abord difficile, et devait se faire à l’aide d’un marteau et d’un burin. Ce n’est qu’en 1858,que Ezra Warner inventa finalement l’ouvre-boite avant qu’en 1870, n’apparaisse enfin l’ouvre-boite tournant.

Le caoutchouc
Charles Goodyear présente sa machine à vulcanisation
Dans les années 1800, le caoutchouc était considéré comme un matériau miraculeux : provenant des arbres, il était facilement façonnable et disposait de caractéristiques uniques, ce qui le rendit populaire, notamment dans la fabrication de chaussures en caoutchouc. Seulement le matériau n’était pas « vulcanisé », ce qui le faisait fondre lorsqu’il faisait chaud et le fissurait lorsqu’il faisait froid.
Dès lors, en 1841, Charles Goodyear aida au développement de la vulcanisation, un processus chimique impliquant du feu, du souffre et d’autres produits chimiques, afin de rendre le matériau plus résistant et élastique. Selon la légende, l’idée vint à Goodyear lorsqu’il jeta une pièce de caoutchouc enrobé de souffre sur un poêle, et observa la réaction qui se produisit.

La machine à écrire
La Hansen Writing Ball
Inventée en 1867 par Rasmus Malling-Hansen, la Boule à Ecrire Hansen fut l’une des premières machines à écrire et ressemblait à un coussin piqué d’épingles à tricoter. Malgré son apparence déroutante, elle était plutôt facile d’utilisation, à tel point que Friedrich Nietzsche s’en servit lorsqu’il commença à devenir aveugle.
Mais le dispositif présentait tout de même de gros problèmes, comme l’angle des touches qui, en étant pressées, imprimaient certaines lettres de manière floue. Mais surtout, elle ne permettait pas de visualiser le texte écrit avant qu’il ne soit terminé.
La Hansen Writing Ball
Pourtant, les machines à écrire modernes, plus pratiques, ne furent populaires qu’à partir de 1873, lorsque Remington produisit une version de l’appareil dotée d’un clavier QWERTY et d’une touche de décalage. Le dispositif permettait aussi d’imprimer des lettres plus nettes. Finalement, les usagers réalisèrent que les machines à écrire étaient utiles à tous ceux qui voulaient produire un document clair, et plus seulement à ceux présentant un handicap visuel, comme c’était le cas du dispositif de Rasmus Malling-Hansen.
La Hansen Writing Ball
Ces anecdotes révèlent comment une idée de base peut être améliorée grâce au savoir-faire humain et à sa capacité à optimiser son mode de vie.

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