XX° siècle
· 4 Février 1902 : Charles Lindbergh, aviateur américain, premier pilote à relier New York à Paris († 26 août 1974).
Charles Augustus Lindbergh (4 février 1902 à Détroit, Michigan - 26 août 1974 à Kipahulu, zone non incorporée de l'île de Maui, Hawaï) est un pionnier américain de l'aviation. Surnommé « L'aigle solitaire », il entre dans la légende en devenant le premier pilote à relier, sans escale et en solitaire, New York à Paris entre le 20 et le 21 mai 1927 en 33 heures et 30 minutes, à bord de son avion Spirit of Saint Louis. Dans les années 1920 et au début des années 1930, Lindbergh utilise sa célébrité pour aider à promouvoir le développement rapide de l'aviation commerciale américaine. En mars 1932, cependant, son jeune fils, Charles Jr., est enlevé et assassiné dans ce qui est bientôt surnommé le « Crime du Siècle ». Cet événement conduit finalement la famille Lindbergh à fuir les États-Unis en décembre 1935 pour vivre en Europe. Avant l'entrée en guerre des États-Unis le 8 décembre 1941, Lindbergh est un ardent défenseur du maintien des États-Unis hors du conflit mondial – comme l'était au Congrès son propre père, Charles Lindbergh, pendant la Première Guerre mondiale – et devient un leader du mouvement anti-guerre America First. Néanmoins, après Pearl Harbor, il soutient l'effort de guerre et participe comme consultant civil à des missions de combat dans le théâtre du Pacifique. Le succès de Lindbergh a lieu douze jours après la disparition des pilotes français Charles Nungesser et François Coli qui avaient tenté la traversée d'est en ouest en partant du Bourget à bord de l'Oiseau blanc, et deux semaines avant la deuxième traversée sans escale de l'Atlantique entre grandes villes (ici New York et Berlin), effectuée par Clarence Chamberlain (en) et Charles Lévine (en). Lindbergh reçoit la médaille Hubbard de la Société Géographique par le président des États-Unis Calvin Coolidge en 1929. L'« aigle solitaire » est immédiatement adulé par les foules et ce, dès son arrivée à l'aéroport du Bourget à Paris. Lindbergh raconte dans ses mémoires qu'il dut lutter contre le sommeil. À plusieurs reprises, il se réveilla alors que le train d'atterrissage touchait les vagues. L'avion avait été délibérément conçu sur un profil aérodynamique instable, de façon que ses mouvements réveillent le pilote s'il s'endormait. Il avait embarqué, en tout et pour tout, 2 000 litres d'essence, quatre sandwichs dont il mangea le premier en arrivant au-dessus de l'Irlande, et deux barres de chocolat.
La réflexion du jour
"…4 sandwichs et 2 barres de chocolat pour traverser l'océan finalement c'est ce que l'on donne maintenant sur les vols low-cost...!!!!"
P.
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