" ... voilà une nouvelle façon de vivre, mieux vaut connaitre les horaires des trains par coeur !!!"
Info Obs
Allemagne : pour ne plus payer de loyer, elle vit dans les trains
Leonie, une étudiante allemande de 23 ans, vit (presque) sur les rails depuis le mois de mai.
Leonie Müller vit dans les trains depuis mai.
Depuis le mois de mai, Leonie Müller, étudiante allemande de 23 ans, n'a plus d'appartement mais une carte de train illimitée dans la poche, et cela lui va très bien. "Tout a commencé par un conflit avec le propriétaire de mon logement. J'ai tout de suite décidé que je ne voulais plus vivre ici. Ni nulle part ailleurs", raconte la jeune femme au "Washington Post".
Depuis, elle vit donc dans les trains, avec son sac à dos rempli du strict minimum : des habits propres, un ordinateur portable, une trousse de toilette et des affaires pour la fac. Elle fait ses devoirs entre deux gares et se lave les cheveux dans les WC des trains (rien de bien dégoûtant par rapport à ce qu'elle a connu "lors de voyages en Inde et en Asie du Sud", précise-t-elle, rassurante), et raconte tout sur son blog.
Chaque semaine, l'étudiante parcourt entre 1.200 et 2.000 kilomètres. Et à en croire Leonie, partager sa vie entre les trains régionaux et les trains à grande vitesse, c'est vraiment chouette :
Je me sens vraiment chez moi dans les trains. Je peux aller voir beaucoup plus d’amis et visiter beaucoup plus de villes. C'est comme des vacances perpétuelles."
Des économies limitées
L'expérience du "nomadisme des temps modernes" a tout de même ses limites. Inquiète pour la sécurité de son sac à dos et sensible au bruit, Leonie dort rarement dans les wagons et préfère passer ses nuits chez des amis à Tübingen, où elle étudie, à Cologne (chez son petit ami), Bielefeld (sa ville d’origine, où se trouve toujours sa grand-mère), et Berlin (où vit sa mère).
Les économies aussi sont limitées : sa carte de train, la BahnCard 100, lui coûte 380 euros par mois tandis qu’elle déboursait 450 euros mensuels pour son ancien logement.
Mais comme elle l'explique au "Washington Post", Leonie a des ambitions plus élevées que celle de gagner de l'argent. Par son expérience, elle a l'impression de "remettre en question la façon de vivre habituelle", et espère "amener les gens à s’interroger sur leurs habitudes et ce qu’ils considèrent comme normal".
Fin des "vacances perpétuelles" : avril 2016, date de limite de la validité de sa carte illimitée.
Depuis, elle vit donc dans les trains, avec son sac à dos rempli du strict minimum : des habits propres, un ordinateur portable, une trousse de toilette et des affaires pour la fac. Elle fait ses devoirs entre deux gares et se lave les cheveux dans les WC des trains (rien de bien dégoûtant par rapport à ce qu'elle a connu "lors de voyages en Inde et en Asie du Sud", précise-t-elle, rassurante), et raconte tout sur son blog.
Chaque semaine, l'étudiante parcourt entre 1.200 et 2.000 kilomètres. Et à en croire Leonie, partager sa vie entre les trains régionaux et les trains à grande vitesse, c'est vraiment chouette :
Je me sens vraiment chez moi dans les trains. Je peux aller voir beaucoup plus d’amis et visiter beaucoup plus de villes. C'est comme des vacances perpétuelles."
Les économies aussi sont limitées : sa carte de train, la BahnCard 100, lui coûte 380 euros par mois tandis qu’elle déboursait 450 euros mensuels pour son ancien logement.
Mais comme elle l'explique au "Washington Post", Leonie a des ambitions plus élevées que celle de gagner de l'argent. Par son expérience, elle a l'impression de "remettre en question la façon de vivre habituelle", et espère "amener les gens à s’interroger sur leurs habitudes et ce qu’ils considèrent comme normal".
Fin des "vacances perpétuelles" : avril 2016, date de limite de la validité de sa carte illimitée.
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