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Ecoutes : le concert d'allusions de Carla Bruni-Sarkozy à l'Olympia
MUSIQUE – En concert à l'Olympia, mardi soir, Carla Bruni-Sarkozy s'est aventurée, au détour de sa prestation, sur le terrain politique, en faisant notamment allusion à l'affaire des écoutes de son mari Nicolas Sarkozy. Présent dans la salle, ce dernier a dû goûter le soutien du public.
"Cela fait deux trois jours que je n'ose plus chanter. Quelqu'un m'a dit… qu'on nous écoute." C'est sur ce pied-de-nez politico-judiciaire que Carla Bruni a conclu son concert à l'Olympia, mardi 11 mars. L'allusion au "Sarkoleaks", qui agite les sphères politiques et médiatiques depuis une semaine, a enchanté une salle acquise à sa cause et à celle de son ex-Président de mari. "Barbouzes !", "traîtres !"... Le public ne s'est pas fait prier pour conspuer les destinataires de cette « spéciale dédicace » lancée en guise de rappel.
Dans la salle, il est présent, son "Raymond", comme elle le surnomme dans le titre d'une chanson qu'elle lui a dédié. Nicolas Sarkozy, son premier fan, était accompagné de son avocat Thierry Herzog, au cœur de l'affaire des écoutes. Non loin de là, le très médiatique avocat Eric Dupont-Moretti, qui s'est récemment insurgé contre les écoutes téléphoniques. De là à dire que Carla Bruni-Sarkozy, de retour à sa vie d'artiste après celle de Première dame, n'en a pas fini avec la politique...
Le Pingouin Hollande
La salle avait déjà exulté, peu avant, alors que la belle fredonnait son titre "Le Pingouin". Selon les décrypteurs politiques et culturels, cette chanson fait sans aucun doute allusion à François Hollande : "C'est le pingouin que l'on aperçoit au matin, les bras ballants le pingouin, les bras ballants mais l'œil hautain". On peut certes mettre en doute cette théorie, mais lorsqu'à la fin de cette prestation, elle lance un "Et toc !", on ne peut guère douter de l'identité de la personne à qui elle s'adresse. Même François Hollande, d'après le dire d'un Grand Reporter du Point, se serait d'ailleurs reconnu. "Ça aurait pu être pire, le pingouin est un animal plutôt gentil", aurait-il déclaré avec l'auto-dérision qu'on lui connaît.
Toujours est-il que cette chanson, considérée par beaucoup comme éminemment politique, et sa prestation d'hier soir, ponctuée d'allusions aux affaires du moment, replacent l'ex-top-modèle dans un univers politique dont elle disait vouloir se détacher après le retrait de Nicolas Sarkozy, en 2012. Peut-être que les enregistrements de Patrick Buisson, dans laquelle on l'entend reprocher à son mari le fait d'avoir dû mettre sa carrière de côté, l'auront fait sortir du bois.
P.
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