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lundi 21 novembre 2011

Un sanglier sème l'émoi dans le centre ville de Toulouse

Billet d'humeur journalistique :

" Qui voulait la campagne en ville, déjà ? ... ! "




à moins qu'il ne soit mélomane ?

Info Yahoo

Un sanglier désorienté a semé l'émoi samedi matin dans le centre historique de Toulouse, traversant la place du Capitole et plongeant dans le Canal du Midi juste en face de la gare, a constaté un journaliste de l'AFP. C'est là, dans le canal classé au patrimoine mondial de l'Unesco, qu'il a fini par être abattu d'une balle dans la têtes après quelques heures d'errance urbaine. Auparavant, l'animal, une femelle de trois ou quatre ans et peut-être 80 kilos, a offert à tous ceux qui l'ont vu un spectacle complètement inédit, aux dires des nombreux policiers et pompiers déployés autour du canal pour en sécuriser les abords. Venu d'on ne soit où, il a surgi sur les quais de la Garonne, divagué sur la place du Capitole, emprunté à l'heure d'ouverture des magasins la rue la plus commerçante de la Ville rose et piqué vers la gare avant de se jeter dans le Canal du Midi. Là, coincé entre deux écluses, il a longtemps nagé au bout d'une corde que les plongeurs des pompiers lui ont passée autour du cou, le temps que se décide son sort dans le cabinet du préfet: fallait-il l'abattre sur place ? ou bien l'endormir, le sortir de l'eau et l'abattre loin des regards ? ou bien encore le sortir de l'eau et le relâcher dans la nature, comme le réclamaient quelques spectateurs de la scène ?. Dans l'eau au moins, contenu par les bords surélevés du canal, une bête aussi puissante ne risque de faire du mal à personne, dit un des premiers policiers arrivés sur place et pas mécontent que cela "change des interventions habituelles". Le plongeur qui promène dans l'eau la laie visiblement épuisée la laisse régulièrement reposer ses pattes sur des échelons du canal pour se reposer. C'est seulement retarder l'échéance. Attendre les produits hypodermiques pour endormir le sanglier prendrait trop de temps. "De toute façon, on l'aurait abattu", dit le fonctionnaire qui rapporte la décision préfectorale. En fin de matinée, un lieutenant de louvetterie se penche sur l'une des échelles où la bête reprend son souffle et lui tire une balle dans la tête. Elle n'a pas souffert, assure-t-il.

P.

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