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mardi 21 avril 2015

20 photographies qui montrent à quel point l’Homme a dévasté notre belle planète

Billet d'humeur journalistique :


"... c'est flagrant, et pourquoi nos politiques ne lisent pas les mêmes articles que moi??!!!"








Info Daily Geek
20 photographies qui montrent à quel point l’Homme a dévasté notre belle planète
Par la faute des activités humaines, les glaciers fondent, les forêts disparaissent,
des mers s’assèchent et des villes s’étendent. Pourtant, ces changements arrivant
progressivement, nous ne sommes pas toujours capables de mesurer leur ampleur.
Avec ces vingt photographies avant/après, SooCurious vous montre à quel point
notre planète a changé en l’espace de quelques années.


 

La mer d’Aral :  

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L’assèchement de la mer d’Aral est sans doute l’une des plus grandes catastrophes écologiques jamais provoquées par l’Homme. Jusque dans les années 1960 il s’agissait de la deuxième plus grande mer intérieure du monde après la mer Caspienne, mais le détournement des fleuves l’alimentant décidé par les autorités soviétiques pour irriguer des champs de coton a provoqué son assèchement. Aujourd’hui, la mer d’Aral s’est divisée en deux, et seule sa partie nord, a nouveau alimentée en eau, devrait survivre dans son état actuel, tandis que la partie sud va finir par disparaitre. Ces deux photos datent des années 2000.

 

Beijing : 

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Sur ces images satellites sont représentées, en bleu, les infrastructures humaines de Beijing, la capitale chinoise, et en rouge, les environnements naturels. Le cliché de gauche a été pris en 1977, celui de droite en 2011 : dans ce laps de temps, la superficie de Beijing a été décuplée et surtout, sa population a bondi puisque la ville a gagné environ 17 millions d’habitants en trente ans.

 

Le glacier Columbia : 

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Le glacier Columbia a commencé à fondre de manière impressionnante dans les années 1980. Ces deux images satellites ont été prises à vingt ans d’intervalle : celle de gauche a été prise pendant l’été 1986, celle de droite en juillet 2014. Entre-temps, la quasi-totalité du glacier a disparu.

 

La poussière du désert de Gobi : 

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Cette photographie satellite montre comment, en l’espace de quelques jours, la poussière du désert de Gobi est soulevée par le vent et vient envahir le ciel de la Chine orientale (se mêlant au passage à la pollution locale). Des grains de poussière du désert de Gobi ont été retrouvés jusqu’aux États-Unis. Un phénomène amplifié ces dernières années par la surexploitation des nappes phréatiques (entrainant une desertification), la déforestation ainsi que le surpâturage.

 

Le glacier Muir : 

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À gauche, l’une des premières photographies jamais prises du glacier Muir, dans les années 1890. À droite, le même point photographié en 2005. Le glacier a complètement disparu.

 

Le glacier Muir : 

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Encore le glacier Muir, avec deux images provenant des deux mêmes séries de clichés.

 

Le lac Powell : 

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À gauche, le lac Powell, en 1999, est complètement plein. À droite, le niveau du lac apparait très bas sur cette image prise en 2014.

 

Le lac Tchad : 

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Le lac Tchad, en Afrique, a été réduit à un vingtième de la superficie qu’il affichait dans les années 1960 à cause de l’usage intensif de son eau pour l’irrigation. À droite, une image prise en 1972, au milieu une image datant de 1987, et à droite une image de 2002. Les zones en rouge représentent des marécages.

 

La Mar Chiquita : 

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La Mar Chiquita, un grand lac argentin, rapetisse et devient de plus en plus salé à cause de l’usage de son eau pour l’irrigation. À gauche en 1999, à droite en 2011.

 

Nairobi : 

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La population de Nairobi a augmenté de 320 % entre les années 1970 et 2005. La ville compte désormais environ 3 millions d’habitants.

 

Une calotte glacière islandaise : 

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Cette calotte glacière islandaise n’a pas cessé de réduire en taille depuis les années 1990. Les changements sont si rapides que des parkings doivent être déplacés tous les ans pour rester au plus près du glacier.

 

Singapour : 

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Depuis que l’image de gauche a été prise, en 1973, Singapour a transformé son littoral pour gagner des terrains à construire. La petite cité-État estime désormais qu’elle pourra agrandir son territoire d’environ 25 % en grignotant de la superficie sur la mer.

 

Tucson : 

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Entre 1984 et 2011, les dates auxquelles ces photographies satellites ont été prises, la population de Tucson, en Arizona, a pratiquement doublé. Cela inquiète notamment les experts car la sécheresse pourrait gravement menacer l’Arizona d’ici six ans.

 

Riyad : 

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Au moment où l’image de gauche a été prise, dans les années 1970, trois fois plus de Saoudiens vivaient dans des zones rurales. Dans les années 1990, date à laquelle la photographie du milieu a été prise, ce ratio s’est inversé. L’image de droite date de 2000.

 

Ces images sont vraiment très impressionnantes. À la rédaction, nous avons tous trouvé ces photos particulièrement représentatives de ce que les êtres humains sont capables de faire, volontairement ou involontairement, pour tirer profit de leur environnement. Tout cela est d’ailleurs d’autant plus effrayant que l’ensemble de ces changements se sont faits en moins d’un siècle de temps. Pensez-vous qu’il faille davantage encadrer le développement des activités humaines pour protéger la nature ?

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