"... c'est flagrant, et pourquoi nos politiques ne lisent pas les mêmes articles que moi??!!!"
Info Daily Geek
20 photographies qui montrent à quel point l’Homme a dévasté notre belle planète
Par la
faute des activités humaines, les glaciers fondent, les forêts
disparaissent,
des mers s’assèchent et des villes s’étendent. Pourtant, ces changements arrivant
progressivement, nous ne sommes pas toujours capables de mesurer leur ampleur.
Avec ces vingt photographies avant/après, SooCurious vous montre à quel point
notre planète a changé en l’espace de quelques années.
des mers s’assèchent et des villes s’étendent. Pourtant, ces changements arrivant
progressivement, nous ne sommes pas toujours capables de mesurer leur ampleur.
Avec ces vingt photographies avant/après, SooCurious vous montre à quel point
notre planète a changé en l’espace de quelques années.
La mer d’Aral :
L’assèchement de la mer
d’Aral est sans doute l’une des plus grandes catastrophes écologiques
jamais provoquées par l’Homme. Jusque dans les années 1960 il s’agissait
de la deuxième plus grande mer intérieure du monde après la mer
Caspienne, mais le détournement des fleuves l’alimentant décidé par les
autorités soviétiques pour irriguer des champs de coton a provoqué son
assèchement. Aujourd’hui, la mer d’Aral s’est divisée en deux, et seule
sa partie nord, a nouveau alimentée en eau, devrait survivre dans son
état actuel, tandis que la partie sud va finir par disparaitre. Ces deux
photos datent des années 2000.
Beijing :
Sur ces images satellites
sont représentées, en bleu, les infrastructures humaines de Beijing, la
capitale chinoise, et en rouge, les environnements naturels. Le cliché
de gauche a été pris en 1977, celui de droite en 2011 : dans ce laps de
temps, la superficie de Beijing a été décuplée et surtout, sa population
a bondi puisque la ville a gagné environ 17 millions d’habitants en
trente ans.
Le glacier Columbia :
Le glacier Columbia a
commencé à fondre de manière impressionnante dans les années 1980. Ces
deux images satellites ont été prises à vingt ans d’intervalle : celle
de gauche a été prise pendant l’été 1986, celle de droite en juillet
2014. Entre-temps, la quasi-totalité du glacier a disparu.
La poussière du désert de Gobi :
Cette photographie
satellite montre comment, en l’espace de quelques jours, la poussière du
désert de Gobi est soulevée par le vent et vient envahir le ciel de la
Chine orientale (se mêlant au passage à la pollution locale). Des grains
de poussière du désert de Gobi ont été retrouvés jusqu’aux États-Unis.
Un phénomène amplifié ces dernières années par la surexploitation des
nappes phréatiques (entrainant une desertification), la déforestation
ainsi que le surpâturage.
Le glacier Muir :
À gauche, l’une des
premières photographies jamais prises du glacier Muir, dans les années
1890. À droite, le même point photographié en 2005. Le glacier a
complètement disparu.
Le glacier Muir :
Encore le glacier Muir, avec deux images provenant des deux mêmes séries de clichés.
Le lac Powell :
À gauche, le lac Powell,
en 1999, est complètement plein. À droite, le niveau du lac apparait
très bas sur cette image prise en 2014.
Le lac Tchad :
Le lac Tchad, en Afrique,
a été réduit à un vingtième de la superficie qu’il affichait dans les
années 1960 à cause de l’usage intensif de son eau pour l’irrigation. À
droite, une image prise en 1972, au milieu une image datant de 1987, et à
droite une image de 2002. Les zones en rouge représentent des
marécages.
La Mar Chiquita :
La Mar Chiquita, un grand
lac argentin, rapetisse et devient de plus en plus salé à cause de
l’usage de son eau pour l’irrigation. À gauche en 1999, à droite en
2011.
Nairobi :
La population de Nairobi a
augmenté de 320 % entre les années 1970 et 2005. La ville compte
désormais environ 3 millions d’habitants.
Une calotte glacière islandaise :
Cette calotte glacière
islandaise n’a pas cessé de réduire en taille depuis les années 1990.
Les changements sont si rapides que des parkings doivent être déplacés
tous les ans pour rester au plus près du glacier.
Singapour :
Depuis que l’image de
gauche a été prise, en 1973, Singapour a transformé son littoral pour
gagner des terrains à construire. La petite cité-État estime désormais
qu’elle pourra agrandir son territoire d’environ 25 % en grignotant de
la superficie sur la mer.
Tucson :
Entre 1984 et 2011, les
dates auxquelles ces photographies satellites ont été prises, la
population de Tucson, en Arizona, a pratiquement doublé. Cela inquiète
notamment les experts car la sécheresse pourrait gravement menacer
l’Arizona d’ici six ans.
Riyad :
Au moment où l’image de
gauche a été prise, dans les années 1970, trois fois plus de Saoudiens
vivaient dans des zones rurales. Dans les années 1990, date à laquelle
la photographie du milieu a été prise, ce ratio s’est inversé. L’image
de droite date de 2000.
Ces images sont
vraiment très impressionnantes. À la rédaction, nous avons tous trouvé
ces photos particulièrement représentatives de ce que les êtres humains
sont capables de faire, volontairement ou involontairement, pour tirer
profit de leur environnement. Tout cela est d’ailleurs d’autant plus
effrayant que l’ensemble de ces changements se sont faits en moins d’un
siècle de temps. Pensez-vous qu’il faille davantage encadrer le
développement des activités humaines pour protéger la nature ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire