"... finalement les laboratoires vont se transformer en cultivateurs ... de cellules !!"
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Des globules rouges cultivés en laboratoire seront testés pour la première fois sur des volontaires au cours des trois prochaines années. La Fondation Wellcome Trust à l'origine de ce sang artificiel veut miser sur une production industrielle pour pallier le manque de dons du sang.
Du sang artificiel coulera-t-il bientôt dans nos veines ? D'ici quelques années c'est ce qui pourrait bien se passer si la Fondation britannique Wellcome Trust parvient au bout de son projet étonnant. Pour la modique somme de cinq millions de livres elle est en train de développer une production de faux sang à l'échelle industrielle avec l'aide de pas moins de huit universités et centres de recherche différents. Le but ? Pallier le manque de dons du sang pour ainsi multiplier les transfusions sanguines.
La technique de production est plutôt simple. Les chercheurs prélèvent des cellules humaines et les transforment en cellules souches pluripotentes, capables de se transformer en n'importe quelles autres cellules dans le corps. Ils font ensuite "mûrir" ces cellules en laboratoire en faisant en sorte qu'elles deviennent des cellules de globules rouges. Les cellules souches ont été prélevées sur un donneur universel (le groupe O), de sorte qu'il n'y ait plus de risque d'incompatibilité de groupe sanguin (A, B, AB, O).
La thérapie cellulaire, un véritable défi
"Produire une thérapie cellulaire qui respecte à la fois la sécurité et la qualité requise pour des essais cliniques sur l'homme est un défi très important", explique le Dr Marc Turner, chercheur principal de la fondation. Mais si nous pouvons atteindre cet objectif cela permettra aux populations du monde entier de bénéficier de transfusions sanguines. De plus, notre développement de thèse peut fournir des informations de valeur à d'autres chercheurs travaillant sur le développement de thérapies cellulaires".
"Exploiter la biologie des cellules souches pour contribuer aux soins de santé est l'une des opportunités les plus excitantes que nous pouvons attendre dans les années à venir. C'est un véritable défi que le professeur Turner a entrepris, celui de remplacer le donneur humain, sachant qu'une unité de ce sang contient pas moins de mille milliards de globules rouges", ajoute le Dr Ted Bianco, membre de la Wellcome Trust. Les chercheurs espèrent commencer le premier essai chez l'homme en 2017.
Ces derniers ont néanmoins conscience qu'il ne faut pas sous-estimer le défi de traduire cette procédure scientifique en procédure de routine pour une commercialisation, sachant que la production d'une unité de sang coûte 120 livres (145 euros). Or, les cellules cultivées devront être fabriquées à un niveau très élevé : plus de 90 millions de transfusions sanguines ont lieu chaque année dans le monde. Par ailleurs elles devront être approuvées par les autorités réglementaires britanniques.
P.
La technique de production est plutôt simple. Les chercheurs prélèvent des cellules humaines et les transforment en cellules souches pluripotentes, capables de se transformer en n'importe quelles autres cellules dans le corps. Ils font ensuite "mûrir" ces cellules en laboratoire en faisant en sorte qu'elles deviennent des cellules de globules rouges. Les cellules souches ont été prélevées sur un donneur universel (le groupe O), de sorte qu'il n'y ait plus de risque d'incompatibilité de groupe sanguin (A, B, AB, O).
La thérapie cellulaire, un véritable défi
"Produire une thérapie cellulaire qui respecte à la fois la sécurité et la qualité requise pour des essais cliniques sur l'homme est un défi très important", explique le Dr Marc Turner, chercheur principal de la fondation. Mais si nous pouvons atteindre cet objectif cela permettra aux populations du monde entier de bénéficier de transfusions sanguines. De plus, notre développement de thèse peut fournir des informations de valeur à d'autres chercheurs travaillant sur le développement de thérapies cellulaires".
"Exploiter la biologie des cellules souches pour contribuer aux soins de santé est l'une des opportunités les plus excitantes que nous pouvons attendre dans les années à venir. C'est un véritable défi que le professeur Turner a entrepris, celui de remplacer le donneur humain, sachant qu'une unité de ce sang contient pas moins de mille milliards de globules rouges", ajoute le Dr Ted Bianco, membre de la Wellcome Trust. Les chercheurs espèrent commencer le premier essai chez l'homme en 2017.
Ces derniers ont néanmoins conscience qu'il ne faut pas sous-estimer le défi de traduire cette procédure scientifique en procédure de routine pour une commercialisation, sachant que la production d'une unité de sang coûte 120 livres (145 euros). Or, les cellules cultivées devront être fabriquées à un niveau très élevé : plus de 90 millions de transfusions sanguines ont lieu chaque année dans le monde. Par ailleurs elles devront être approuvées par les autorités réglementaires britanniques.
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