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mercredi 19 mars 2014

Verbalisée pour avoir bu du champagne sur la tombe de son mari, une veuve conteste les faits

Billet d'humeur journalistique :

"... l'erreur est de ne pas avoir invité les policiers municipaux à trinquer !"


 
Info 20 Minutes
Verbalisée pour avoir bu du champagne sur la tombe de son mari, une veuve conteste les faits.
Josiane Couston avait promis à son mari de continuer à célébrer son anniversaire au champagne…
«Ils étaient neuf pour boire une bouteille de champagne, justifie Emilie Chapuis, son avocate. Ce n’était pas une orgie romaine!» Il n’empêche, Josiane Couston, 64 ans, est convoquée ce mardi matin devant le tribunal de police d’Uzès (Gard) avec plusieurs de ses amis pour avoir bu du champagne dans le cimetière où est enterré son mari.
Arrêtée le 17 juillet 2013 dans le cimetière des Angles et condamnée à une amende de 38 euros, la veuve a saisi le tribunal pour contester les faits. «C’est plus pour le principe que pour l’amende, justifie-t-elle auprès de 20 Minutes ce lundi. Boire une coupe de champagne, c’était ma manière de continuer à le faire vivre! D’autant que le règlement du cimetière n’était même pas affiché…»
«C’est lui qui est parti le premier»
Car Jean-Luc Couston était un bon vivant. Kinésithérapeute connu de tous les habitants de la petite ville de Sauveterre, il est décédé en 2011 à l'âge de 61 ans des suites d’une maladie. «Avant sa mort, nous nous étions jurés de continuer à célébrer les anniversaires de l’autre en buvant une coupe de champagne au cimetière. C’est lui qui est parti le premier…»
L’été dernier, à l’approche du 17 juillet, Josiane décroche donc son téléphone et convie quelques amis à cette cérémonie un peu spéciale. Son fils et son petit-fils l’accompagnent au cimetière. Après avoir prié sur la tombe de son époux, elle sort des coupes, une bouteille de champagne et quelques biscuits. Les convives s’installent sur un banc et évoquent le souvenir du défunt.
Trois policiers interrompent l’hommage
«On parlait de tous les bons moments qu’on avait passés avec lui, poursuit Josiane. C’était joyeux mais je vous jure qu’on ne faisait pas de tapage!» Jusqu’à ce que trois policiers municipaux, prévenus des faits, ne viennent interrompre l’hommage.
«Elle a été convoquée au commissariat où elle a été condamnée immédiatement à une amende de 38 euros», explique Emilie Chapuis, son avocate qui déplore un «excès de zèle» de la part des forces de l’ordre.
«Dans toute cette affaire, le pire c’est que je ne pourrai plus jamais aller boire une coupe avec lui si ma condamnation est confirmée devant le tribunal, conclut Josiane. Le premier novembre, ça n’a jamais été mon truc!»
 
 
P.

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