" ... avec le coiffeur de Hollande à 10 000 € par mois, finalement c'est un métier rentable... !!!"
Info Le Figaro
Un barbier canadien facture 1000 dollars une taille de barbe
Le premier samedi de septembre est la journée mondiale de la barbe. Si les barbiers sont peu nombreux en France (quelques centaines), le marché est en croissance et la barbe revient à la mode.
Une taille de barbe avec une crème à raser qui contient des particules d'or. C'est ce que propose, pour la modique somme de 1000$ canadiens (soit 683,5€), Notorious, le salon de barbier de Corey Shapiro . En deux ans et demie d'existence, seuls 14 clients se sont laissés tenter par l'expérience, rapporte l'étonnant millionnaire. Dans ce salon où tout est exagéré, s'active «une dream team» de quatre barbiers, «tous primés pour leur savoir faire particulier» Corey Shapiro. La salon reçoit même régulièrement des «guest barbers» du monde entier.
Quand on lui demande comment il a eu l'idée de monter ce salon, l'excentrique homme d'affaire répond tout simplement «qu'il n'y avait pas de salon à Montréal dans lequel il aurait eu envie passer une heure par semaine». Si on lui demande pourquoi créer une formule avec de l'or, il demande d'un air étonné «pourquoi pas?». Selon lui l'expérience va bien au delà d'une folle dépense, «c'est une expérience unique» explique-t-il. Le client repart même avec le rasoir plaqué or de 10 carats qui a servi à sa la taille.
Avec une taille barbe à un tel prix, on est bien loin du trafic habituel des soins en France. Avec des prix assez différents selon les soins (allant de 9€ pour les plus simples à 50€ pour les plus complexes), les barbiers attirent une clientèle très hétéroclite, qui «va de l'homme d'affaires jusqu'à l'artiste» explique Jean-Baptiste Artignan, blogueur spécialisé dans les histoires de barbes ,qui a référencé environ 150 «vrais» maîtres barbiers en France (voir la carte). De même les styles et les ambiances varient, on trouve à la fois des salons rétros style année 1900, en passant par les années 50 jusqu'au barber truck (un salon ambulant dans un ancien camion de pompiers). Un marché plein de créativité où il y en a pour tous les goûts.
Renaissance du marché de la barbe en France
«Alors qu'il n'existait presque plus de barbiers en France il y a 3-4 ans, on observe une vraie renaissance du secteur» rapporte le blogueur. «Beaucoup ont ouverts ces deux ou trois dernières années.»
Comprenez par là un artisan qui se consacre uniquement aux barbes (même si tous les barbiers sont aussi coiffeurs de formation) et pratique non seulement la taille et l'entretien mais aussi au rasage à l'ancienne, le must pour tout barbier qui se respecte.
Quant aux industriels, le retour en grâce de la barbe a failli leur donner des sueurs froides. En 2012, les ventes de rasoirs ont chuté de 6% et ont forcé les groupes comme Procter & Gamble (avec Gillette notamment) à réfléchir à des produits différents comme des rasoirs qui sculptent la barbe ou des produits adoucissants.
Le marché français et ses 150 «vrais» barbiers fait petite figure face aux 14 100 «barber shops» britanniques qui comptent chacun en moyenne 3 employés (Chiffre 2013-2014 de la British Barber Association). Les entreprises comme The Bluebeards Revenge (2,5 millions de livres de chiffre d'affaire), qui sont spécialisés dans la vente de «vrais» produits de rasage dans le style coupe chou, blaireau et crème à raser, ont vu leurs effectifs multiplié par deux ces quatre dernières années. En effet, «le marché de la barbe au Royaume-Uni est en pleine expansion» affirme Nick Gibbens, responsable marketing de la marque. «Au Royaume-Uni les barbiers sont redevenus très à la mode depuis les années 2000, grâce au retour de la barbe notamment mais aussi grâce «aux coupes de cheveux très courtes pour lesquelles les barbiers sont plus qualifiés». Une tendance qui, selon lui est générale en Europe: 60% des ventes de l'entreprise se font à l'export, et en particulier en Allemagne, dans les pays scandinaves et en France.
Quand on lui demande comment il a eu l'idée de monter ce salon, l'excentrique homme d'affaire répond tout simplement «qu'il n'y avait pas de salon à Montréal dans lequel il aurait eu envie passer une heure par semaine». Si on lui demande pourquoi créer une formule avec de l'or, il demande d'un air étonné «pourquoi pas?». Selon lui l'expérience va bien au delà d'une folle dépense, «c'est une expérience unique» explique-t-il. Le client repart même avec le rasoir plaqué or de 10 carats qui a servi à sa la taille.
Avec une taille barbe à un tel prix, on est bien loin du trafic habituel des soins en France. Avec des prix assez différents selon les soins (allant de 9€ pour les plus simples à 50€ pour les plus complexes), les barbiers attirent une clientèle très hétéroclite, qui «va de l'homme d'affaires jusqu'à l'artiste» explique Jean-Baptiste Artignan, blogueur spécialisé dans les histoires de barbes ,qui a référencé environ 150 «vrais» maîtres barbiers en France (voir la carte). De même les styles et les ambiances varient, on trouve à la fois des salons rétros style année 1900, en passant par les années 50 jusqu'au barber truck (un salon ambulant dans un ancien camion de pompiers). Un marché plein de créativité où il y en a pour tous les goûts.
Renaissance du marché de la barbe en France
«Alors qu'il n'existait presque plus de barbiers en France il y a 3-4 ans, on observe une vraie renaissance du secteur» rapporte le blogueur. «Beaucoup ont ouverts ces deux ou trois dernières années.»
Comprenez par là un artisan qui se consacre uniquement aux barbes (même si tous les barbiers sont aussi coiffeurs de formation) et pratique non seulement la taille et l'entretien mais aussi au rasage à l'ancienne, le must pour tout barbier qui se respecte.
Quant aux industriels, le retour en grâce de la barbe a failli leur donner des sueurs froides. En 2012, les ventes de rasoirs ont chuté de 6% et ont forcé les groupes comme Procter & Gamble (avec Gillette notamment) à réfléchir à des produits différents comme des rasoirs qui sculptent la barbe ou des produits adoucissants.
Le marché français et ses 150 «vrais» barbiers fait petite figure face aux 14 100 «barber shops» britanniques qui comptent chacun en moyenne 3 employés (Chiffre 2013-2014 de la British Barber Association). Les entreprises comme The Bluebeards Revenge (2,5 millions de livres de chiffre d'affaire), qui sont spécialisés dans la vente de «vrais» produits de rasage dans le style coupe chou, blaireau et crème à raser, ont vu leurs effectifs multiplié par deux ces quatre dernières années. En effet, «le marché de la barbe au Royaume-Uni est en pleine expansion» affirme Nick Gibbens, responsable marketing de la marque. «Au Royaume-Uni les barbiers sont redevenus très à la mode depuis les années 2000, grâce au retour de la barbe notamment mais aussi grâce «aux coupes de cheveux très courtes pour lesquelles les barbiers sont plus qualifiés». Une tendance qui, selon lui est générale en Europe: 60% des ventes de l'entreprise se font à l'export, et en particulier en Allemagne, dans les pays scandinaves et en France.
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