" ... ces gros plans de minuscules parasites me fascinent toujours , surtout que grossis ils sont vraiment complexes que nous !!!"
Info Daily Geek
Vous ne les voyez pas, pourtant ces créatures à l’apparence effrayante vivent
avec vous tous les jours
Les insectes
représentent une vraie terreur pour beaucoup de personnes, notamment
lorsqu’ils se baladent chez eux. D’où le réflexe de prendre la chaussure la plus proche
pour les écraser… Ce n’est pas le cas de Daniel Kariko, qui, lui, préfère les mitrailler
avec son appareil photo. Son projet “Suburban Symbiosis : Insectum domesticus” qui
a débuté en 2011, sublime les insectes qui se cachent à l’intérieur de vos habitations.
SooCurious vous en dit plus sur ces clichés de petites bestioles.
lorsqu’ils se baladent chez eux. D’où le réflexe de prendre la chaussure la plus proche
pour les écraser… Ce n’est pas le cas de Daniel Kariko, qui, lui, préfère les mitrailler
avec son appareil photo. Son projet “Suburban Symbiosis : Insectum domesticus” qui
a débuté en 2011, sublime les insectes qui se cachent à l’intérieur de vos habitations.
SooCurious vous en dit plus sur ces clichés de petites bestioles.
Daniel Kariko
est un photographe qui enseigne à l’université de biologie de Caroline
de l’Est. Pour son projet débuté en 2011, il a choisi un sujet d’étude
des plus surprenants. En effet, ce photographe se passionne pour les
petits insectes qui se cachent dans les recoins des maisons, il attrape
tout ce qu’il trouve, des fourmis, des charançons, des grillons… et tout
ce petit monde passe au microscope. Ces gros plans époustouflants
offrent un aperçu fascinant de ces créatures si dépréciées.
Scarabée japonais
Le projet a été lancé à l’initiative du département de biologie qui a ouvert ses portes aux élèves des autres départements. Kariko
a pris un peu de temps avant de trouver son style qui consiste à
prendre des insectes tous morts et à les photographier tout d’abord au microscope stéréoscopique puis au microscope électronique à balayage pour ensuite combiner les deux images sur photoshop.
Le microscope
stéréoscopique capture la couleur d’origine de l’insecte grâce à des LED
miniatures qui illuminent l’échantillon, et améliore l’image de la
photo avec deux ou trois petits réflecteurs et diffuseurs que Kariko
a réalisés en utilisant du matériel de studio. Le microscope a une
faible profondeur de champ, de sorte qu’il combine généralement six
prises de vue avec des différentes longueurs focales pour créer une
image finale.
Moustique
Après le shooting avec ce microscope, Kariko
passe au microscope à électrons, qu’il utilise pour créer une image en
noir et blanc avec de nombreux détails et une excellente résolution.
Cette image doit correspondre avec celle obtenue au microscope
stéréoscopique en termes de longueur focale, d’angle… donc le
photographe place l’image sur l’écran pour les comparer pendant les
prises de vue.
Une fois que tout est
aligné il prend une douzaine d’autres photographies à des longues
focales différentes. Toutes ces manipulations peuvent prendre des heures
avant d’être finalisées, mais même à ce moment-là c’est encore loin
d’être fini. Il passe des heures à utiliser photoshop pour mélanger
soigneusement les images pour l’impression finale. Jusqu’à présent, il a
photographié plus de 50 insectes, mais n’a toujours pas fini d’associer
toutes les images. « Pour prendre une image, cela me prend entre 15 et
20 heures environ », dit-il.
Charençon
Si vous pensez que les insectes les plus étranges font les images les plus sensationnelles, vous vous trompez car selon Kariko c’est plutôt le contraire. Parmi ses photos préférées on retrouve celle du charançon, un parasite commun de l’ordre des coléoptères (les petits insectes tels que les scarabées, les coccinelles, les hannetons…). « Ils deviennent intéressants quand vous voyez un aspect d’eux que l’œil nu ne peut pas capturer », explique le photographe.
Kariko
souhaite désormais collaborer davantage avec les scientifiques, et il
espère que son approche photographique consistant à immortaliser ces
petites créatures pourra aider les scientifiques à les voir d’une autre
façon. « Il y a beaucoup de va-et-vient et je sais que nous pouvons
apprendre beaucoup en travaillant dans les champs des uns et des
autres. »
Chrysalide
Criquet
Fourmi rouge
Guêpe
Arilus cristatus
Mouche verte
Cafard
Larves de coléoptère
Mante religieuse
Pour ce projet visuel, le
photographe s’est inspiré (pour les effets de lumière et d’angle de
vue) des peintres allemands du XVIIe siècle, Johannes Vermeer et Jan van
Eyck. Ces images qui sortent de l’ordinaire nous donnent une nouvelle
perspective de ces insectes. À la rédaction, nous sommes ébahis par la
précision du travail de ce photographe qui nous permet de mieux
discerner l’apparence des petites bêtes. Êtes-vous du genre à paniquer
dès qu’il y a un insecte chez vous ou acceptez-vous sereinement cette
cohabitation ?
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