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lundi 3 octobre 2016

Ryder Cup 2016 : Les États-Unis étaient les plus forts

Billet d'humeur journalistique :

" ... la petite balle blanche a traversée l'Atlantique !!!!"



Info
Ryder Cup 2016 : Les États-Unis étaient les plus forts
Les États-Unis ont remporté la 41e Ryder Cup sur le score de 17 à 11 dimanche à Hazeltine en dominant l'Europe 7,5 à 4,5 dans les simples. Un triomphe mérité qui met fin à la série européenne.
Avec trois points de retard au tableau de score (6,5 contre 9,5) à l'entame des simples ce dimanche, la mission européenne s'annonçait très, très compliquée, limite impossible. Pour remporter une quatrième fois d'affilée la Ryder Cup, après les succès au Celtic Manor en 2010, à Medinah en 2012 et à Gleneagles il y a deux ans, les hommes de Darren Clarke devaient en effet gagner huit des douze simples. Face à des Américains soutenus par le bouillant public massé à l'intérieur des cordes du Hazeltine National Golf Club, il fallait frapper fort d'entrée de jeu. Rory McIlroy, le leader de l'équipe européenne, partait donc le premier. Face à lui Patrick Reed, le héros U.S. de la semaine surnommé Captain America. Dans un match au niveau de jeu exceptionnel sur les huit premiers trous, les deux hommes restaient dos à dos, le birdie de McIlroy au 3 ayant vite été rattrapé par un eagle de Reed au 5. Au 9 puis au 11, le Nord-Irlandais manquait deux occasions de reprendre l'avantage. Derrière, l'Américain ne manquait pas ses opportunités, remportant le 12 puis le 16 pour passer 2-up. Au 17, un par remettait Rors à 1-down, mais un Reed impérial concluait l'affaire au 18, sans trembler.

 Stenson, Pieters et Cabrera-Bello entretiennent l'espoir
Les USA reprenait leurs trois points d'avance, puisque quelques minutes auparavant un excellent Henrik Stenson avait apporté à l'Europe son premier point en disposant de Jordan Spieth 3&2 en ayant signé pas moins de huit birdies. Thomas Pieters remettait ensuite l'Europe à -2 en dominant J.B. Holmes sur le même score. Auteur d'un match de très grande classe, le jeune Belge inscrivait son quatrième point personnel en cinq matchs disputés, un record pour un rookie. À ce moment-là, l'espoir était encore vivace du côté européen, puisque l'Espagnol Rafael Cabrera-Bello battait à son tour Jimmy Walker sur le score de 3&2 pour permettre à son équipe de recoller au score (9,5 à 10,5).


Mickelson/Garcia, le choc des titans
Mais dans les trois matchs suivants, encore très indécis à quelques trous de la fin, le sort tournait finalement en faveur des Américains. Justin Rose, rattrapé par Rickie Fowler au 10, se faisait passer devant au 16 sur un birdie de l'Américain, et manquait au 18 l'occasion d'arracher le point du match nul. Derrière, dans le match le plus spectaculaire de la journée, offrant un niveau de jeu rarement atteint dans l'histoire de la compétition, Phil Mickelson et Sergio Garcia terminaient sur une égalité amplement méritée sur le green du 18 après avoir signé respectivement dix et neuf birdies en dix-huit trous (et un bogey pour le gaucher) ! Et comme entre-temps, dans l'un des matchs du bas de tableau, Brooks Koepka venait d'écraser Danny Willett 5&4, le demi-point apporté par Lefty mettait les USA à 13.


Ryan Moore offre la coupe aux USA
L'issue de la rencontre devenait alors inéluctable, puisque Brandt Snedeker se présentait au départ du 17 2-up face à Andy Sullivan, ce qui assurait automatiquement les États-Unis d'un nouveau demi-point, au minimum. Dans le même temps, la dernière wildcard U.S. Ryan Moore renversait la situation face à Lee Westwood : de 2-down à trois trous du but, l'Américain alignait eagle, birdie et par pour s'imposer 1-up face au vétéran anglais, qui concluait sa semaine (et probablement sa dernière Ryder Cup) sur un triste zéro pointé. Avec le chiffre magique de 14,5 au compteur, les hommes de Davis Love III pouvaient enfin célébrer, huit ans après leur dernier succès dans l'épreuve à Valhalla, leur 26e victoire en 41 éditions de la plus prestigieuse compétition de golf au monde.


Rendez-vous dans deux ans à Paris !
Et pour donner un peu plus d'ampleur à cette belle et méritée victoire américaine, Snedeker battait donc Sullivan 3&1, Zach Johnson triomphait 4&3 face à Matthew Fizpatrick, et Dustin Johnson dominait Chris Wood 1-up. Seul Martin Kaymer, le héros du Miracle de Medinah il y a quatre ans lors de la dernière Ryder Cup disputée sur le sol américain, parvenait à offrir un dernier point à l'Europe en battant Matt Kuchar 1-up. Au terme d'un dimanche exceptionnel, aussi bien par la qualité du niveau de jeu déployé sur le parcours que par la sportivité affichée de part et d'autre dans la victoire comme dans la défaite, les deux continents peuvent désormais se tourner vers la prochaine édition de la Ryder Cup. Ce sera en France, au Golf National, du 28 au 30 septembre.

                       

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