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dimanche 27 janvier 2013

François Gabart : L'avènement de François 1er

Billet d'humeur journaliste :

"… chapeau bas François ! Jules Verne n'a plus qu'à ravaler son dentier !!!!"















Info L'équipe

Un brillant bizuth
Certes, le garçon vit depuis de nombreuses années déjà une belle histoire d’amour avec la mer. Dès 6 ans et son année passée sur l’eau avec ses parents en 1989, année du premier Vendée Globe. Un signe ? « Un déclencheur » comme l’explique François Gabart dans L'Equipe ce dimanche. Certes encore, le garçon a comme parrain Michel Desjoyeaux, seul double vainqueur de l’épreuve. Il a également démontré sur la Solitaire du Figaro, dont il a pris la deuxième place en 2010 (juste derrière un certain Armel Le Cléac’h), la Transat BtoB 2011 (1er) ou encore l’Europa Warm’Up 2012 (2e), tout le potentiel qui était le sien. Mais c’est avec humilité que François Gabart a pris le départ mais aussi la pleine conscience que son bateau pouvait le mener très loin : « Je suis un bizuth sur le Vendée Globe mais le 60 pieds MACIF est un super bateau, rapide, fiable et solide ». Rapidité, fiabilité et solidité, des qualificatifs qui vont comme un gant à François Gabart qui imite d’autres bizuths, déjà vainqueurs de la prestigieuse course autour du monde en solitaire sans escale et sans assistance : Titouan Lamazou (par la force des choses car vainqueur de la première édition en 1990), Christophe Auguin (1997), Michel Desjoyeaux (2001) et Vincent Riou (2005).
Un parcours impeccable
A seulement 29 ans, « François a réussi à avoir la maturité nécessaire pour être un marin solide ». La phrase est signée Marc Guillemot et résume parfaitement le parcours de François Gabart, désormais plus jeune vainqueur du Vendée Globe juste devant Alain Gautier (vainqueur à 30 ans en 1993). En tête au passage du Cap Leeuwin, du Cap Horn et au passage retour de l’équateur, le skipper MACIF n’a jamais levé le pied pendant ces 78 jours passés en mer, sans jamais montrer la moindre appréhension et avec toujours une fraîcheur incroyable. Pourtant, la pression mise par son inséparable compagnon de route, Armel Le Cléac’h, redoutable compétiteur et déjà deuxième en 2009, l’a constamment obligé à avoir un œil dans son rétroviseur. Un scénario qui donne encore plus de valeur et de piquant à sa victoire. Car s’il est aujourd’hui un beau vainqueur, son duel avec le skipper de Banque Populaire y est aussi pour quelque chose. Jusqu’au bout, les deux hommes se sont livré un magnifique mano a mano. Mais il ne doit au final en rester qu’un. Et c’est François 1er, dont l’avènement doit être dignement célébré.
Isabelle TAILLARD-SKHIRI, aux Sables d'Olonne

Bilan :

En remportant dimanche le 7e Vendée Globe, François Gabart (29 ans) est devenu le plus jeune vainqueur de l’histoire de l’épreuve. Il détrône Alain Gautier, lauréat à 30 ans en 1992. En 78 jours, 2 heures, 16 minutes et 40 secondes (à 15,3 nœuds de moyenne, soit 28,33km/h), le skipper de MACIF devient également le premier à boucler un tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance en monocoque en moins de 80 jours. Il améliore de 6 jours et 23 minutes le précédent chrono détenu depuis le 1er février 2009 par Michel Desjoyeaux (84 jours, 3 heures, 9 minutes et 8 secondes,  à 14,02 nœuds de moyenne).

P.

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