· 15 Février : Breton
Au cours de son dernier discours public, le 2 février 1969, Charles de Gaulle s’exprima en breton.
La campagne des législatives occupa les forces politiques, tandis que la reprise du travail se faisait progressivement. La reprise en main, autoritaire, se fait parfois sans ménagement. Des Comités d'action civique, répondant à l'appel de De Gaulle, se constituent pour dresser des listes noires de grévistes et d'agitateurs notoires, et la police même renoue avec la brutalité des premiers jours de mai (quatre morts à déplorer en juin 1968). Cependant, de Gaulle bénéficie de la lassitude d'une opinion qui après avoir manifesté jusque fin mai sa sympathie majoritaire pour les révoltés, commence à se fatiguer de l'absence de perspectives du mouvement. Les élections n'ont pourtant pas assez redynamisé le pouvoir. L'Assemblée nationale, plus à droite, est aussi plus frileuse face aux réformes pourtant nécessaires (participation, régionalisation, réforme de l'Université…). L'éviction du vrai vainqueur de la crise, Pompidou, a été mal comprise, et ce dernier fait désormais figure de recours et de successeur potentiel. De Gaulle n'est plus irremplaçable. Il prononce son dernier discours public le 2 février 1969 ; il cite alors quelques vers en breton du poème Da Varzed Breiz (« Aux bardes de Bretagnes », de son oncle Charles).
La réflexion du jour
" … a-t-on échappé à la langue bretonne obligatoire en France si le référendum avait été positif ????…!!!"
P.
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